Jeune promoteur culturel avec l’ambition de briguer un siège au conseil économique et social, Benjamin Sytis se positionne et dévoile sa vision pour les arts, la culture et le tourisme. Oubangui Médias est allée vers Benjamin qui a accepté de se livrer.

Oubangui Médias : Bonjour, Benjamin Sytis, vous êtes promoteur culturelle. Veuillez-vous présentez un peu plus à nos lecteurs

Benjamin Sytis : Tout d’abord merci à Oubangui Médias de bien vouloir m’accorder cette espace pour pouvoir m’exprimer sur ce grand projet que je porte pour les arts et la culture. Je suis Mr Benjamin Sytis Komonzo connu sous le sobriquet de « Benji le Pacha », titulaire d’une Licence Professionnelle en Administration et Gestion des Entreprises; promoteur culturel et actuellement PDG de l’entreprise Culturelle Kangou Services qui travaille avec plusieurs organisations et donne de quoi à gagner à beaucoup des jeunes avec lesquels je travaille dans une atmosphère de confiance et d’éthique. Je suis manager et conseil de plusieurs artistes centrafricains tels le groupe MC Fonctionnaire à l’époque, L’orchestre Senat Orfée International, le groupe DWAP Dance, l’artiste renommée Petit Été, l’artiste Mannequin El Merite Ndotinga pour ne citer que ceux-là. Surtout, le saviez-vous, il est difficile de faire un résumé de soi-même surtout lorsque ses œuvres constituent ses preuves. Vous en saurez certainement plus sur moi quand j’y serai plus.

Oubangui Médias : Voulez-vous devenir représentant du secteur des Arts, de la Culture et du Tourisme au Conseil économique et social. Qu’est-ce que vous a motivé à postuler pour ce poste ?

Benjamin Sytis : Vous savez quand on travaille avec les gens de la culture et surtout des arts, vous ne pouvez que ressentir avec plus de stridence les difficultés de ce monde dont je suis un produit. Toute ma vie, je l’ai consacré à la recherche de perfectionnement, d’épanouissement des secteurs, arts, Culture et du Tourisme. Ne pouvant mieux agir que dans un cadre bien déterminé et en accédant à un certain niveau de responsabilité, telles sont les raisons qui m’ont amené après moult réflexions et conseils, j’ai donc décidé à me jeter dans l’arène pour mieux apporter ma part dans ce domaine.

Oubangui Médias : Disposez-vous des qualités nécessaires pour occuper ce poste au nom des artistes ?

Benjamin Sytis : Cette question me donne une feinte de sourire en l’écoutant. J’ai toujours soutenu l’idée du Président Wade, selon laquelle «  la jeunesse Africaine est inexploitée pourtant elle a toute les potentiels ». C’est exactement le cas Centrafricain même si aujourd’hui l’Etat commence a posé des actions en ce sens. Vous êtes sans ignorer qu’il n’existe nullement en ce monde une école d’expérience où dans un exercice de yoga l’on deviendrait celui que tout le monde attend. Non loin. Je vous disais que je suis un produit de ce monde Culturel. J’ai travaillé et continue de travailler avec les artistes, à être en mesure de les représenter, d’ailleurs, si je suis parvenu à déclarer ma candidature pour ce poste, ce n’est pas une décision ou une conviction personnelle. Nombre d’artistes ont jugé que je suis le profil parfait pour ce poste et je crois en moi et à nos artistes, à ce que nous pouvons accomplir ensemble si nous nous faisons confiance. Le dernier mot reviens donc aux électeurs, ils jugeront si j’ai des qualités pour les représenter ou non.

Oubangui Médias : Que comptez-vous apporté comme innovation une fois élu au Conseil Economique et Social ?

Benjamin Sytis : D’abord, en mémoire de tous ceux qui ont servi les arts, culture et le Tourisme au Conseil Économique et Social, j’aimerais témoigner tous mes respects pour tout ce qu’ils ont accompli. Au nom de tous les artistes confondus, qu’ils reçoivent nos reconnaissances. Maintenant que l’heure est au travail de réappropriation avec de nouvelles perspectives telles que faire revivre le musée ethnographique Boganda, afin d’une vraie mise en valeurs des arts centrafricains et d’attirer une clientèle touristique en mal de repère. Prendre l’initiative d’un projet de loi portant sur un fonds d’investissement culturel, mais aussi un projet portant création d’un Conseil National des Arts, de la Culture et du Tourisme. Création d’un grand événement culturel mensuel mettant en valeur tous les artistes du pays et selon leurs domaines afin de récompenser leurs œuvres, les pousser au perfectionnement aussi pour pouvoir les aider à accéder au standard international. Les artistes doivent vivre de leurs œuvres avec mon idéologie. Dans cette même dynamique, je me propose d’aider nos artistes toutes catégories confondues à travers des partenariats leur octroyer des stages et bourses de formations nationale et internationale.

Oubangui Médias : Quel appel lancez-vous à vos pairs artistes qui iront voter ?

Benjamin Sytis : Je leur dis tout simplement que l’heure est à une prise réelle de conscience, mais plus encore de ce dont nous avons fait de notre vie un sacerdoce. Des jours et nuits, loin des projecteurs et des remous du public, pensez à méditer et à analyser nos défis et nos opportunités avec les illustres ambassadeurs de notre art et de notre culture, qui malheureusement pour certains sont disparus, dont principalement Veyzo; Sanwé; Bouana, Éric Makanda, Babel et tous ces héros consumés dans l’ombre, qui n’ont pas besoin des projecteurs pour briller et qui sont partis en silence sans la moindre reconnaissance nationale… repos éternel pour leur âme.

Avec tous les artistes, nous avons plusieurs fois, dans nos nuits intranquilles,  échangé sur l’état des arts et la culture. Nous avons plusieurs fois versé des larmes, nous avons aussi eu des moments de joies, de réjouissances, et je suis tellement fier de toutes ces expériences partagées. Il est temps de mettre en œuvre  nos projets conçus en secret. Et pour cela, le candidat le mieux placé comme vous me l’avez fait savoir est mon humble personne, le vote étant un exercice démocratique où seules les urnes dictent la légitimité, je suis votre frère, parent, ami, compagnon, fils, cousin, qui sollicite maintenant votre suffrage afin d’accomplir la prophétie des Arts, la culture et le Tourisme centrafricain.

Puisse l’intérêt général nous guider dans nos choix respectifs. Je souhaite le meilleur à nous tous, y compris mes challengers en courses. Que Dieu bénisse tous les artistes Centrafricains, que Dieu bénisse le Centrafrique.

Oubangui Médias : Benjamin Sytis merci.

Benjamin Sytis : C’est à moi de vous remercier

Interviews réalisée par Fridolin Ngoulou