Le comité de la coordination du secteur des industries extractives a lancé officiellement ses activités le vendredi 5 aout 2022. Ce comité regroupe des artisans miniers, des partenaires techniques et financiers de la RCA et les ministères de l’enseignement supérieur, des innovations scientifiques et technologiques, le ministère du Commerce et de l’Industrie et sera chapoté par le département des Mines et géologies.

Plus d’un an après sa mise place par un arrêté, le comité du secteur des industries extractives vient alors de lancer ses activités. Ce comité a pour objectif d’échanger sur les reformes du secteur afin d’assainir le milieu. Sa mission principale est de coordonner l’élaboration et la mise en œuvre du suivi et évaluation des politiques stratégiques sectoriels.

A en croire le ministre des Mines et de la géologie Rufin Benam Beltoungou, ce cadre permet de bâtir un agenda commun pour donner une visibilité aux activités minières en RCA. La particularité de ce comité est que celui-ci regroupe certains nombres de département ministériel et des partenaires techniques et financiers du pays en vue de mobiliser leurs différentes énergies pour améliorer les conditions des artisans miniers. C’est ainsi que le gouvernement centrafricain a inscrit au troisième pilier du plan de relèvement et de la consolidation de la paix RCPCA dans le but de promouvoir le développement économique de ce pays.  

Pour le ministre des mines et des géologies, il est important de travailler en commun accord avec les partenaires techniques et financiers de la RCA afin de corriger les erreurs du passé : « Nous pensons que c’est de cette manière que nous devons travailler et faire en sorte que les efforts de tout un chacun soient mutualisés pour le développement du secteur minier ».

La priorité de ce comité est de se pencher sur le nouveau code minier, dont l’avant-projet de la loi relative à ce code a été envoyé aux différents acteurs réunit dans ce comité et aux différentes instituions œuvrant au côté de la RCA ou des amendements ont été suggérés au comité. Ces différentes propositions seront soumises au gouvernement avant d’être acheminées à l’Assemblée nationale pour l’adoption finale.

Sur la situation des zones minières occupées par des groupes armés, le ministre a indiqué que le gouvernement a déjà ordonné aux Forces de défense et de sécurité de mettre en application l’arrêté portant interdiction des exploitations minières notamment à Bakouma et dans la Vakaga, en soulignant que l’allègement de l’embargo sur les armes en destination des forces armées centrafricaines permettra aux artisans miniers de mener librement leurs activités comme au paravent. Alors grâce à cet allègement, les FACA auront à leurs dispositions des outils de travail pour rétablir la sécurité sur toute étendue du territoire national afin de faciliter les activités minières.

Christian Stève Singa