La République Centrafricaine, un pays au cœur d’Afrique dispose des ressources inestimables, inexplorées, inexploitables dans le secteur minier et pétrolier. Comme certaines de ses nombreuses ressources naturelles, l’or, le diamant et le pétrole, les autorités veulent bien mettre en valeur ces ressources, afin de permettre le développement économique du pays.

Déjà, ce secteur a une part importante dans l’économie comme l’a souligné le chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera lors de son adresse à la nation, à l’occasion du nouvel an. « la production de l’or a, pour la première fois, dépassé le seuil de la prévision fixée, soit une tonne et demie (1,5t) pour une valeur taxable de 23 milliards 469 millions 81 mille 876 FCFA par rapport à l’année 2016 où la production était de 28,283 kilogrammes pour une valeur taxable de 491.985.530 FCFA », a-t-il précisé

Par ailleurs, le diamant de Centrafrique sur le marché est sanctionné par un embargo selon le Président Touadera. En dépit du maintien injustifié de l’embargo du Processus de Kimberley sur 16 grandes zones de production sur les 24, ce secteur remonte la pente progressivement : « la production du diamant a atteint cette année 115.000 carats pour une valeur taxable de 8 milliards 317 millions 14 mille 540 FCFA, contrairement à l’année 2016 où elle était de 11.487 carats pour une valeur taxable d’un milliard cent soixante-dix millions huit cent soixante-huit mille trois cent vingt-trois (1.170.868.323) FCFA », a-t-il souligné

Au vu de ces statistiques prometteuses, la présidence a instruit le gouvernement centrafricain d’adapter le cadre juridique de calcul de taxes et impôts à l’environnement économique mondial. Ceci étant, une nouvelle mercuriale pour l’exportation de l’or a ainsi été définie au mois d’août 2022. Celle du diamant suivra incessamment aux fins de permettre à l’Etat de tirer profit de ses richesses pour le bénéfice de sa population.

Le chef d’État, Faustin Archange Touadera a fait savoir sa préoccupation en ces termes, « Le Gouvernement est instruit de finaliser, à court terme, les documents de Politique Minière, de la Stratégie Nationale pour la mise en valeur de l’or et de stratégie de lutte contre la fraude et la contrebande », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, la reprise des activités d’exploration pétrolière dans les préfectures de la Vakaga et de Bamingui- Bangoran, par les deux sociétés pétrolières chinoises PTI-AL et PTI-IAS, vont bientôt démarrer. « Ce qui augure des perspectives intéressantes pour le secteur pétrolier centrafricain. Et cela constitue un atout important pour le développement des activités pétrolières dans la Vakaga », a annoncé le président Touadera.

Selon le résultat des travaux d’exploration pétrolière, au moins 50% de la zone avaient un potentiel estimé à plus de 70 milliards de Barils sur une partie du bloc soit 24 000 km2 sur les 55 000 km2.

Le pétrole centrafricain est source d’instabilité pour les centrafricains depuis plusieurs décennies si seulement son exploitation devrait permettre aux centrafricains de disposer de revenu nécessaire afin de générer et de créer des richesses ainsi que de l’emploi au bénéfice de la population. 

Les centrafricains se réjouiront de l’exploitation du pétrole mais ils doivent s’attendre à l’inflation et à la cherté de vie, si le gouvernement ne créée pas les conditions requises auxquelles les populations doivent vivre avec le gain du pétrole.

Zarambaud Mamadou