Le Mouvement Cœurs Unis, abrégé MCU, parti politique du président Centrafricain Faustin-Archange Touadéra, fédération de Kinshasa, dans la capitale de la République démocratique du Congo salue la proposition d’un référendum  « selon les aspirations du peuple », proposé le 13 août dernier par le président Faustin-Archange Touadéra.

En effet, les autorités centrafricaines ont officiellement lancé le projet de la rédaction d’une nouvelle Constitution, considérant l’actuel, adoptée pendant la transition et dans la précipitation regorge d’énormes imperfections. Même si l’opposition politique et une partie de la société civile s’y opposent, le président Faustin Archange Touadera vient de créer par décret le Comité de Rédaction d’une nouvelle Constitution pour la République Centrafricaine. Une Constitution, comme soutiennent les autorités devra répondre aux aspirations du peuple centrafricain dans son ensemble.

« Aujourd’hui, Nous avons réunis nos militants pour célébrer nos 62 ans d’indépendance. Nous avons aussi profité de cette cérémonie pour véhiculer des messages clés sur les questions de la réforme constitutionnelle et de la cryptomonnaie. Nous appuyons la politique de développement que prône le Chef de l’État Faustin-Archange Touadéra. Nous soutenons sa décision de revoir la constitution. Nous disons oui au référendum », a dit Mme Line Ngouanepa, vice-président MCU/Kinshasa.

Augustin Wayawo, président de la communauté centrafricaine en RDC, et conseiller en stratégie et mobilisation du MCU justifie cette révision de la constitution par l’incohérence des certains articles. Pour lui, certains articles se réfèrent au gouvernement précédent de transition, en évidence celui du contreseing du Premier ministre et des ministres sectoriels.

« Nous l’avons dit pendant nos échanges qu’il se trouvait des incohérences dans la constitution. Nous avons fini avec la transition mais il se trouve toujours dans notre constitution des actes qui recourent à la transition. Nous voulons la révision de la constitution de la République Centrafricaine pour plusieurs raisons, notamment, l’abrogation de cet article qui instruit le Premier-Ministre et les ministres sectoriels de toujours contresigner les décrets du Président de la République. Nous avons reconnu au Chef de l’État le pouvoir d’engager la vie de nation. L’acte du Chef de l’État sans le contreseing du Premier-Ministre ne doit pas être une aberration », a-t-il soutenu.

Il a aussi ajouté que, la réforme de la constitution doit aussi tabler sur la double nationalité. « Nous ne voulons pas la détention de la double nationalité. Si quelqu’un veut être président de la RCA, il doit d’abord renoncer à l’autre nationalité qu’il détient. Nous pensons que tout mandat électif en RCA doit être assujetti exclusivement à la nationalité Centrafricaine de façon unique » a-t-il souligné.

Abordant, la décision de la République Centrafricaine de lancer le chantier de sa propre cryptomonnaie, le Sango, et du futur premier crypto-hub Africain à fiscalité nulle, Mr Augustin Wayawo précise que la cryptomonnaie garantira un avenir financier indépendant pour le pays. Même si les détails ne sont pas encore clairs, mais le projet aidera les gens à investir dans les importantes ressources minières du pays, a-t-il rappelé.

Dans l’assistance, l’on a noté la présence de Monsieur Dambe Welson, chargé d’affaires a.i de l’ambassade de la RCA en RDC.

Dan de Dieu KAYANDA