Les conducteurs de moto taxi sont mécontents, par rapport aux multiples cas de rackettage dont font preuve des gendarmes motorisés qui sont sur ces barrières.

Selon les témoignages recueillis par la rédaction de Oubangui Médias, de PK9 pour atteindre Mbaïki, un conducteur de moto taxi doit faire une formalité qui varie entre 1000 à 2000F sur au moins 4 à 5 barrières.

Compte tenu de ces plusieurs formalités sur cet axe, l’association des motos taxis est obligée d’augmenter le tarif de transport à 4000F par client, en vue de combler leurs recettes journalières. 

Même-ci ce contrôle a pleinement son sens car, il permet d’identifier les personnes et les motos qui font ce tronçon, leur présence permet aussi à ces conducteurs de chercher à être en règle, cette pratique n’est pas seulement sur l’axe Bangui-Mbaïki mais sur tous les tronçons en Centrafrique.

A en croire ces conducteurs, ces gendarmes ont exagéré : « Nous sommes vraiment mécontents pour ce mauvais comportement de ces motorisés qui se trouvent sur cet axe, car ces deux barrières, d’abord celle de Nzila et Sékia constituent pour nous les deux endroits dangereux, car les contrôles ne sont plus d’ordre sécuritaire, mais ils se sont transformés en un système de rackettage bien organisé. Bientôt, c’est la rentrée scolaire, donc nous demandons au gouvernement de mettre en place un comité de suivi afin de contrôler les désordres qui se font par jours sur  cet axe de Mbaïki, car ce corridor compte pour les commerçants Centrafricains afin de faire aider les gens qui se trouvent éprouvent des difficultés », a raconté un conducteur.

Les passagers se plaignent et demandent simplement la levée de certaines barrières pour faciliter la libre circulation sur cet axe afin d’alléger leurs souffrances. « Il est important de souligner que c’est grâce à ce métier qu’on arrive à supporter nos charges familiales », a-t-il ajouté.

A cela s’ajoute la dégradation des routes sur l’axe Petevo –PK9 à la sortie Sud-ouest de Bangui qui se trouve dans un état de délabrement très avancé. Il devient difficile surtout en cette période de pluie de circuler aisément sur cette portion de la route nationale. Cette situation est souvent source des accidents. Les conducteurs appellent les autorités centrafricaines à réhabiliter cet axe pour leur permettre de circuler librement et éviter en même temps les accidents de circulation.

De leurs côté, les usagers et la population de cette localité (l’axe Petevo –PK9 à la sortie Sud-ouest de Bangui), ceux-ci se plaignent de la boue et la poussière soulevée au passage des engins.

« Lorsque vous quittez le rond-point de Petevo jusqu’au PK9 à moto, vous avez l’impression d’avoir effectué un voyage de Bangui-Mbaïki souvent, c’est lors de grandes cérémonies qu’on pense au bricolage sur cette voie de communication », a affirmé Francis un conducteur de moto taxi de l’axe Petevo Bimbo que nous avons rencontré. Pour éviter ces plaintes et favoriser la libre circulation des populations, il est important que le gouvernement puisse pencher sur la réhabilitation de ces routes ici à Bangui ainsi qu’à l’intérieur du pays.

Rappelons qu’une mission de la Haute autorité chargée de la bonne gouvernance avait effectué une descente sur cet axe pour s’enquérir de cette situation au finish, cette équipe a déploré ces multiples tracasseries qui selon les responsables de cette institution, seraient à l’origine de l’augmentation des prix des denrées alimentaires sur les marchés.  

                                                     Loïc Mbombo