Après une période difficile causée par la pandémie de la COVID-19 et des réorganisations à l’interne, la Compagnie nationale camerounaise (Camair Co) reprend ses vols sur Bangui et compte désenclaver ce pays voisin.

L’ouverture très prochaine de la ligne Bangui-Douala intervient après celles de Ndjamena et de Libreville au Gabon. Cette reprise est un soulagement pour les voyageurs centrafricains. Camair Co va desservir Bangui tous les Mardis, Jeudis et Samedis.
« Les vols de mardi se feront à partir à 16h30 et de jeudi et samedi à 14h00. La philosophie des vols est de faciliter ceux qui partent en week-end et de les ramener. Nos tarifs promotionnels sont à 268.100 FCFA en aller-retour dont 183.000 en aller simple. Les clients auront droit à une prise en charge en cas de correspondances. Ils auront 40 Km en soute et les frais de kilogramme supplémentaire est de 2.000 FCFA. Le premier vol est prévu le mardi prochain », a confié le Directeur Commercial et Marketing Martin Madiba Ebongue qui animait un point de presse ce mercredi 19 avril 2023 à Bangui, en présence du directeur-pays de la compagnie M. Kalle Toto.
Quelles garanties pour la durabilité de ce service ?
La particularité de cette reprise après quatre ans de suspension est que Camair Co va ouvrir une ligne Bangui Kinshasa et Bangui Brazzaville.
Camair Co a augmenté sa capacité en termes d’appareils. Désormais, huit (8) avions vont relier des Etats de l’Afrique centrale en terme géographique. En plus des vols domestiques du Cameroun, Camair Co dessert Ndjamena, Libreville, Bangui et dans un proche avenir Kinshasa, Brazzaville, Lagos, Malabo, Sao Tomé et Principes.
« Nous sommes venus pour durer. Bangui et Yaoundé sont des voisins et des cousins. Donc là, nous sommes chez nous », a rassuré le Directeur Commercial et Marketing.
Le siège de cette compagnie se trouve à côté de l’ambassade du Tchad au centre-ville de Bangui.
La Centrafrique, pays enclavé éprouve des difficultés de relier les autres Etats par manque de la compagnie nationale. Le retour de Camair Co vient comme une réponse afin de soulager la souffrance des personnes résidents en terre centrafricaine.
Fridolin Ngoulou