Suite au décret portant création du comité chargé de rédiger le projet de la Constitution centrafricaine, le Conseil national de la jeunesse centrafricaine (CNJ-CA) devrait envoyer deux représentants au sein de ce comité. Mais, des réactions n’ont pas tardé. Certains leaders des jeunes ont opté pour la non-participation d’autres acceptent de participer. Un vote a permis à cette organisation nationale de la jeunesse de s’aligner.

Pour trancher cette position qui avait diamétralement opposé les leaders jeunes, une assemblée générale extraordinaire a été convoquée la semaine dernière par la présidente du CN. A l’issue de laquelle, la majorité avait décidé que cette organisation puisse être représentée parce que c’est un sujet qui touche la vie d’une nation la contribution de la jeunesse est nécessaire. Par un vote, 54 leaders ont voté pour la participation, 30 pour la non-participation et 13 autres comités préfectoraux n’avaient pas eu le temps de participer au vote. Déjà, le bureau juge que c’est la majorité qui a opté pour que la jeunesse participe à ce projet. Lors d’une entrevue avec le responsable du programme culturel du CNJ, Grâce-à-Dieu Gomono, ce dernier a souligné que les leaders de la jeunesse ne sont pas divisés. Il s’agit juste d’un exercice démocratique. Et comme la majorité a décidé de participer, la minorité s’est pliée.  Selon lui, la modification ou non de la Constitution centrafricaine, ne doit pas être une source de division au milieu jeune car, la République Centrafricaine a beaucoup souffert, donc l’heure n’est plus à la division : « Vous savez,  le conseil national de la jeunesse est une organisation, donc avant de prendre quelconque décision au nom des jeunes, il est nécessaire de les consulter à la base. C’est ce qui a été fait. Une assemblée générale a été convoquée et la base s’est prononcée sur la participation ou non du CNJ au comité de rédaction de la nouvelle Constitution, et la majorité a opté pour que le CNJ puisse envoyer ses représentants dans ce comité, donc dire que le CNJ est divisé c’est un faux problème », a précisé Grâce-à-Dieu Gomono, chargé de programme culturel du Conseil national de la jeunesse (CNJ). Pour l’heure, difficile de dire avec exactitude ceux qui vont représenter le conseil national de la jeunesse au sein de ce comité de rédaction de la nouvelle Constitution. Mais ce qui est sûr, le combat était rude pour parvenir à cette conclusion. Mais le bureau du CNJ n’avait pas semblé assumé ce vote.

Plusieurs autres entités sont favorables pour intégrer ce comité, à l’exception de l’opposition réunie au sein du Bloc des Républicains pour la Défense de la Constitution (BRDC) et le Groupe de Travail de la Société Civile sur la crise Centrafricaine (GTSC) de Gervais Lakosso.

Christian-Stève SINGA