Clôture ce vendredi 25 février à Bangui des travaux de l’atelier de validation du rapport provisoire de l’étude rétrospective diagnostique du secteur « politique et institution » et « démographie et capital humain », un projet du gouvernement centrafricain financé par le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD).

Apres quatre jours intenses des travaux, les participants ont essayé d’écumer le passé pour projeter la République centrafricaine à l’horizon 2050. Ces derniers ont fait des recommandations sur l’état de lieux de la population, la réévaluation du système sanitaire, la réévaluation du système éducatif et enfin l’état de lieux du marché de travail.

En effet, cet atelier a regroupé des institutions et des départements. Pendant les travaux de groupes, les participants ont ainsi relevé les inégalités et les manquements afin de voir la possibilité de définir un avenir radieux de Centrafrique d’ici 2050.

Selon Neri Mballa, coordonnateur technique au ministère du plan et de la coopération, « ce que la population centrafricaine peut retenir de cet atelier et que nous avons soumis deux rapports à l’appréciation des participants qui ont  les ont validé avec des amendements. Il était demandé au cabinet d’études « Agora Consulting » qui a réalisé ces études d’intégrer les observations faites par les participants. Ceci,  pour améliorer la qualité de ce travail qui a été fait pour nous servir dans les prochaines étapes de ces études ».

Donc, il est important pour que le cabinet recherche des informations à titre d’exemple sur la question de santé (mortalité infantile, l’accès aux soins de santé,  des infrastructures sanitaires) et éducation etc. pour permettre d’avoir une meilleure cartographie du pays sur ces thématiques. 

« Nous sommes encore dans la première phase. Nous avons sept thématiques dont quatre sont déjà passées aux validations. Avec le financement du gouvernement, nous venons de lancer deux nouvelles thématiques. Bientôt les cabinets qui sont retenus vont commencer ces études et le PNUD va financer la dernière thématique. On suppose que dans deux ou trois mois, on pourra finir avec la première phase pour amorcer la deuxième qui va porter sur l’analyse culturelle » a-t-il ajouté Neri Mballa

Jusqu’à présent, le gouvernement ne tablait que sur le RCPCA pour réaliser des investissements dans différents domaines. Ce document dont la période était initialement prévue de 2017 à 2021 a été prolongée jusqu’en 2023.Le pays doit disposer d’un véritable document de développement qui va remplacer le RCPCA.

À cet effet, il est important d’accélérer le processus d’élaboration pour permettre de définir la vision à l’horizon 2050. 

Assimby Komodou