Un atelier relatif à la restitution des études relatives au Plan National Stratégique Centrafrique Digitale 2025 (PNS CD 2025) et le Système National d’Identité Digitale (SNID) a été ouvert à Bangui du 10 au 11 novembre 2021 par le Directeur de Cabinet du Ministère de l’Economie Numérique, des Postes et Télécommunications, Adolphe Nicaise Samafou.

En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet CAB-RCA, en plus des travaux de la pose des infrastructures optiques, il a été prévu plusieurs études entre autres celles relatives au Plan National Stratégique Centrafrique Digitale 2020-2025 et le Système National d’Identité Digitale (SNID).

C’est ainsi que durant les deux, les participants venus de tous les ministères seront imprégnés de deux études de faisabilité susmentionnées dont les résultats sont indispensables pour les réformes du secteur des TIC en RCA.

Selon le directeur de CabinetAdolphe Nicaise Samafou à l’ouvert des travaux en présence du Coordonnateur du Projet CAB-RCA François Xavier Dekoupou, la présente étude a pour objectif d’analyser et d’évaluer la faisabilité du Système National d’Identité Digitale (SNID) aux fins de l’identification de l’ensemble des citoyens et des personnes vivant en situation régulière en RCA. « Pour ce faire, l’Etat Centrafricain doit disposer d’un ensemble de données solides, uniques et sécurisées qui permettront à l’ensemble des structures publiques, parapubliques et privées de pouvoir identifier les usagers afin de fiabiliser l’ensemble de la chaine de valeur des différents services proposés », a-t-il expliqué.

Le PNS soumis à l’exercice de la présentation est basé sur les grandes orientations qui consistent à développer le secteur des communications électroniques à travers une plus grande connectivité, en particulier l’accès aux données, aux voix, aux textes et aux paiements mobiles au niveau national et international.

La République Centrafricaine à l’instar des autres pays de la sous-région accuse un retard dans le domaine de la réduction de la fracture numérique du fait de l’absence d’une infrastructure large bande. Les communications restent chères malgré la libéralisation de ce secteur. C’est la raison pour laquelle, il est nécessaire de doter le pays d’infrastructures communes de transport large bande en utilisant les nouvelles technologies de transmission.

Le Projet CAB-RCA, financé par l’Union Européenne et la Banque Africaine de Développement (BAD) est dans sa phase décisive et le pays attend d’ici député 2022 la connexion à fibre optique. Ceci est l’une des priorités du gouvernement qui compte à travers ce projet booster l’économie numérique dans le pays.

Fridolin Ngoulou