Telle est la bonne nouvelle de la réunion du comité de trésorerie tenue le mardi 1er février 2022, au ministère des Finances et du budget sous la présidence du ministre de tutelle, Hervé NDOBA. Les principaux acteurs impliqués dans la collecte des recettes et ceux, intervenant dans la chaîne des dépenses publiques étaient là pour faire le point sur l’état des recettes et des dépenses publiques.

Il a été question d’après l’ordre du jour, de faire aussi le compte rendu de l’utilisation du 1er tirage des DTS, l’exécution du plan de trésorerie 2021 et le plan de trésorerie prévisionnel de l’exercice 2022.

Les échanges ont révélé que la collecte des recettes budgétaires par les régies financières au titre de l’exercice 2021 est un véritable succès, car elles ont toutes atteint leur objectif d’au-delà de 100% des prévisions.

Les dépenses prévues à hauteur de 254 milliards FCFA ont été exécutées à 94,94%. Dans son intervention, l’Agent Comptable Central du Trésor (ACCT) a exposé de manière cartésienne le compte rendu relatif à l’utilisation du 1er tirage DTS, ensuite, il a procédé à la présentation du plan de trésorerie prévisionnel pour 2022.

Il ressort de cette présentation et des débats que la trésorerie de l’Etat doit faire l’objet d’une gestion prudente, efficace et efficiente en cette période de disette financière où les appuis budgétaires n’ont pas été décaissés durant l’exercice 2021 et la situation des recettes intérieures qui demeurent insuffisantes pour couvrir la totalité des besoins de l’Etat.

Par ailleurs, la situation de la trésorerie de l’Etat encore tendue est pour le moment, maîtrisée et permet de faire face à la dépense publique.

Le ministre chargé des finances et du budget, Hervé NDOBA avec l’appui inconditionnel de ses collaborateurs s’active pour favoriser la bonne exécution du budget de l’Etat même en temps de tension de trésorerie.

Des réflexions à plusieurs niveaux sont menées en vue de mettre en place un plan B, visant un éventuel ajustement du plan de trésorerie de l’Etat pour tenir compte de la variation des ressources financières et de l’augmentation des dépenses que la situation sanitaire et sécuritaire pourrait éventuellement engendrer.

Script : Arsène Jonathan Mosseavo

Crédit photo : Service Communication MFB