Le Maïs est une plante tropicale qui constituait l’alimentation de base des anciennes civilisations  d’Amérique centrale d’où la plante est originaire. Aujourd’hui, le maïs est devenu la première céréale cultivée  dans le monde, devant le riz et le blé. Récolté en grain ou avec toute la plante, le maïs est largement utilisé dans l’alimentation animale et humaine, et pour des usages industriels. Partout sur le marché en Centrafrique, on trouve de la farine du maïs. Arletta une vendeuse nous en parle.

En République Centrafricaine la plante de maïs est beaucoup plus cultivée dans le Nord-Est de la capitale. Cette plante vient appuyée le coté notionnel dans le domaine de la santé, et aide la population centrafricaine qui a du mal à consommer le manioc. La farine de maïs est bonne pour la  santé,  elle est une bonne source d’énergie, de vitamines, de minéraux et de fibres. Le maïs contient peu de glucides et peut réguler la glycémie. De plus faible en sodium et en matières grasses faible en gras. Cette graine  est consommée de différentes manières, mais elle est beaucoup consommée à semi transformation traditionnelle en poudre qui est l’une des activités de certaines centrafricaines.

Arletta, une vendeuse de la farine de maïs explique comment produire le maïs en poudre : « pour commencer, nous allons piler le maïs pour avoir la graine en  bonne et due forme. Après, nous récupérons les graines pour mettre dans l’eau pendant une journée ensuite nous enlevons de l’eau pour laisser sécher un peu avant d’amener à la machine pour avoir le poudre. Il y’a deux qualités de poudre de maïs parfois on le met dans l’eau automatiquement et amené à la machine sans avoir pilé avant, mais la qualité est différente de celle qui est pilée ».

Pendant que la vente de la farine du mais constitue l’activité principale de survie pour Arletta, elle se butte à un certains nombres de problèmes. Car en Centrafrique, le maïs est saisonnier. De surcroit, on le cultive seulement dans certaines parties du territoire. Donc, le prix de la cuvette est très cher et paralyse son petit commerce : « Nous avons  des difficultés pour avoir des graines de maïs pendant la période de la semence, le prix augmente puisque les cultivateurs ne veulent pas vendre, ils préfèrent semer pour récolter l’année prochaine », a-t-elle fait savoir.

 Rappelons que cette céréale est beaucoup plus cultivée dans le nord-Est du pays, ce qui occasionne  la carence. Pendant la saison pluvieuse, on trouve les épis de maïs frais servant de préparation en différentes qualités que ce soit pour les nourrissons ou pour les adultes.

Au niveau national, d’après les études, les productions du maïs tournent autour de 8.000 à 10.000 tonnes par année. Mais le besoin est de plus de 100.000 tonnes. Le pays enregistre un déficit de 90.000 tonnes. Ce déficit fait que les 10.000 tonnes produites ne répondent pas aux besoins de la population. Tout le monde s’acharne et nous enregistrons de la spéculation.

Dorcas Bangui Yabanga