Les travaux du comité de privatisation de la Centrafricaine des Palmiers (Centraparlm) sont relancés par le ministre contrôleur général du secteur parapublic Roméo Gribingui, en sa qualité de Président dudit comité. Une réunion de relance a été organisée le 31 aout 2021 au cabinet du ministre dans l’enceinte de la Primature.

Le contexte économique actuel pousse le gouvernement à mener des réformes profondes afin de faire face aux défis de l’heure. De la suppression de six entreprises non rentables afin de réduire les charges de l’Etat à la relance des secteurs promoteurs comme celui de l’agriculture, le gouvernement est dans la ligne droite de relance des secteurs économiques du pays.

C’est ainsi qu’après deux semaines de prise de fonction, le ministre contrôleur général du secteur parapublic monsieur Roméo Gribingui a convoqué la présente réunion pour passer en revue l’état d’avancement des travaux de ce comité afin d’aller vers les choses concrètes.

La réunion de ce 31 août 2021 intervient un jour après la visite de travail du Premier ministre, Chef du gouvernement, Henri-Marie Dondra et sa suite dont le ministre Gribingui à la Centrapalm, un complexe agro-industriel, jadis, fleuron de l’économie Centrafricaine pour s’enquérir de la situation.

Au cours de cette réunion, le rapport synthétique des travaux a été présenté et, sera soumis à l’appréciation du premier ministre qui, à son tour, pourrait l’inscrire à l’ordre du jour d’un conseil des ministres pour débat.

Cette démarche entre en ligne de compte de la politique générale du gouvernement qui met un accent particulier sur la réforme du secteur agricole où l’on doit passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture mécanisée pour donner de l’emploi à nos concitoyens et promouvoir l’autosuffisance alimentaire.

A titre de rappel, ce comité a été mis en place en mai 2019 et ses membres nommés en octobre 2019 par deux arrêtés signés par le Premier ministre de l’époque.  Pendant deux ans, ils se sont organisés en mettant en place deux commissions : La Commission Agroindustrielle et la Commission Finance et Sociale. Des évaluations ont été faites sur le titre foncier de Centrapalm et également au niveau du passif afin de permettre au potentiel repreneur d’être dans des bonnes conditions.

« Un travail de fonds a été fait pour permettre au repreneur d’avoir des données chiffrées. Le comité a enregistré quatre candidatures qui seront dépouillées prochainement. Parmi les décisions prises par ce comité, les contrats de travail ont été arrêtés, un service minimum de 40 personnes a été mis en place pour administrer la société sous le contrôle du comité, en commun accord avec le ministère de tutelle qui est le ministère de l’agriculture. Tout a été fait, tout est chiffré, les arriérés de salaire et autres charges dans le passif de l’entreprise. Le potentiel repreneur aura la lourde charge de régler le passif de Centrapalm. », a expliqué le ministre contrôleur Roméo Gribingui.

Le gouvernement mise aujourd’hui sur le partenariat public-privé pour relancer plusieurs secteurs économiques du pays.

Fridolin Ngoulou