Les travaux de déploiement de la Fibre optique nécessitent la gestion rigoureuse de l’environnement et celle des contentieux. Une mission s’est rendue dans la Mambéré-Kadéi et la Sangha Mbaéré du 21 au 29 avril 2021 dans ces localités pour s’assurer de la bonne gestion de ces travaux.

Certains biens des communautés, notamment les commerces ou les champs ont été endommagés suite aux travaux des tranchées de la fibre optique dans ces localités comme dans d’autres localités où se déroulent le projet. Le projet a prévu une cellule de gestion des questions environnementales et sociales, notamment les contentieux afin de faciliter les travaux dans sa dimension de la cohésion sociale.

Des comités locaux ont été installés, d’autres renforcés ou nouvellement créés afin d’appuyer le projet dans la dynamique de la poursuite des travaux sans les mécontentements qui pourraient engendrés des blocages.

Dans la ville de Berberati, très peu de revendications ont été exprimées car, des dommages causés ont été réparés dès la fin des travaux. « Les câbles sont passés sous ma maison sans qu’elle ne soit endommagée. Juste la terrasse ici mais elle a été réparée. Je n’ai demandé plus que ça parce que c’est le travail qui vise le développement de notre pays, nous sommes en retard et les pays voisins sont en avance sur nous», a témoigné Parfait Ningatoloum.

Une série de sensibilisation a été faite en amant et continue à être faite par les comités locaux dans différentes villes et communes. La population semble été bien sensibilisée sur l’enjeu de ces travaux et souhaite juste des réparations surtout des champs touchés. « Les travaux sur mon champ ont arraché 32 pieds de manioc. Nous avions été recensés et nous attendons la suite que va être donnée par le projet. Mais déjà, nous encourageons vivement l’équipe à tout faire pour accélérer les réparations », a confié une dame sur l’axe Berberati-Yamando.

Maxime Ngbo-Ngbangbo, expert environnemental et social, a tenu plusieurs rencontres à Berberati, Banian, Yamando, Nola pour sensibiliser et rassurer les riverains en présence des autorités administratives et locales sur la nécessité de faciliter la poursuite des travaux. « Nous disons aux occupants de espaces où le câble doit passer à garder leur calme. Le projet prend en compte la dimension environnementale et sociale, donc, les dispositions vont être prises », a-t-il fait savoir.

« Nous sommes là pour nous rassurer que les travaux respectent l’enjeu environnemental. Jusqu’à présent, il n’y a pas des problèmes environnementaux majeurs. Tout se déroule dans le respect de l’art », a ajouté Maxime Ngbo-Ngbangbo.

Bien que des habitants expriment des revendications en ce qui concerne les champs, les pieds des palmiers, des manguiers et autres fruits emportés pour faciliter les travaux, ils souhaitent vivement la fin des travaux qui présenteront des atouts énormes du développement de leurs localités et de la Centrafrique.

Fridolin Ngoulou