Une nouvelle pratique de vol est beaucoup plus pratiquée dans la ville de Bangui à des heures tardives même en plein jour. Il s’agit d’un acte qui consiste à arracher le téléphone ou les sacs des passants en plein chemin.  Pour cela, la population banguissoise s’inquiète de leur sécurité face à cette pratique. L’une de ces victimes qui a requis l’anonymat s’est livrée à Oubangui Médias.

Quelques jeunes centrafricains se lancent actuellement dans les pratiques du vol des téléphones mêmes les sacs à main et autres objets précieux. Particulièrement les conducteurs des motos taxis ou des voleurs sur les motos. Beaucoup des passagers se plaignent par rapport au comportement de ces conducteurs.

Une fois qu’il te prend sur leurs motos, arrivée à la destination quand la personne veut descendre de la moto, le conducteur s’enfuit avec le bagage de son client soit il arrache le téléphone de son client et prend fuite. Parfois, ces conducteurs malveillants s’enfuient avec les reliquats de leurs clients. Cette pratique s’accroit de jour en jour pour satisfaire leurs besoins au quotidien. Une victime qui a requis l’anonymat s’explique : « j’ai été victime de cette pratique. Un jour,  j’ai pris une moto pour aller au travail et arrivée à la destination,  il a pris mon sac à mains et s’est enfuit. Dans mon sac,  il y a deux téléphones et quelques sommes d’argent. Il a tout pris sur moi. Alors que j’avais identifié son visage et son accoutrement,  une semaine après, à mon départ au travail, je lui ai croisé au km5 et je lui ai dénoncé aux policiers. Il a été arrêté ».

Face à cette situation comment peut-on faire pour mettre fin à cela ?

Selon quelques sources au niveau des délégués des conducteurs des taxis-motos,  ces actes sont signalés et sont pour la plus part des temporaires appelés communément « kororo » qui se lancent dans cette pratique. Des enquêtes sont souvent lancées pour rechercher les auteurs, s’ils sont des conducteurs des taxis-motos.

Des mesures fortes doivent être prises pour barrer la route à cette pratique qui prend de l’ampleur depuis quelques années dans la capitale centrafricaine.

Dorcas Bangui Yabanga