Lady Sonia, coach du développement personnel est arrivée ce mercredi 22 juin  2022 à Bangui pour une méga conférence qu’elle animera le samedi 25 juin à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Suivie par plus de 3 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux, Lady Sonia est armée d’une expérience personnelle édifiante et plus de 15 ans d’expériences dans la pratique du développement personnel dont elle est devenue une figure de proue en Afrique. En 2020, elle a été classée parmi les 100 personnalités la plus influente de l’Afrique. Quelques heures après son arrivée à Bangui, accompagnée d’une importante délégation, Lady Sonia a animé une conférence de presse à l’Hôtel Ledger Plazza de Bangui. A travers ces questions de Oubangui Médias, elle retrace en quelques lignes son parcours et ce qui a créé un déclic en elle.

Qu’est ce qui a vraiment bouleversé votre vie et qui vous a poussé aujourd’hui à contribuer à changer la vie des autres personnes ?

Je suis un mélange de beaucoup de blessure. Mon mari est diplomate aux Nations-Unies et pasteur. Je suis une grosse prieuse.  Un mélange de tout ça mais je souffrais. Il y avait l’argent, la prière, je connaissais aussi comment gêner et prier. Quand je priais pour les femmes stériles, elles concevaient. Mais malgré tout, j’avais des pensés incroyables. Tout ce qui me restait c’est d’empoisonner mon mari. J’étais intelligente mais je n’avais pas une vision pour ma vie jusqu’à 40 ans. C’était stupide. Quoi que je fasse, j’avais l’impression que spirituellement, on m’a envouté. Je n’avais aucune estime pour moi, aucun amour pour moi-même, aucun respect pour moi-même. J’étais convaincue de tout ce que les autres disaient mais incapable de penser par moi-même.

Au bout de la 40eme année,  j’ai pris la décision de me suicider. J’étais arrivée à un niveau où j’entendais des vois me dire supprime toi, suicide toi. Je souffrais tellement. J’allais à l’église prendre des temps de jeuner et prier. Mais après,  je me dis, il doit y avoir quelque chose de bon, il doit y avoir un avenir. J’ai désavoué ce que les parents disent, ce que les pasteurs me disaient et j’ai commencé à apprendre qui je suis, ce que je peux devenir.

Je suis repartie à l’école à 40 ans, on se moquait de moi car mes professeurs avaient pour la plus part 20 ans. J’avais la rage de me trouver. On enseigne à tout le monde d’aimer tout le monde, de pardonner tout le monde mais personne ne nous enseigne à nous aimer, à une personne de s’aimer elle-même, d’être capable de se prendre en charge. S’il y a quelque chose qui ne marche pas, qu’est-ce qu’on fait, s’il y a un divorce, qu’est-ce qu’on doit faire, s’il y a échec dans l’entreprise, qu’est-ce qu’on fait…

J’ai dit après, je veux être utile dans ma communauté, dans la société et je me suis lancée sur les réseaux sociaux pour partager des pensées positives. Quand la main de Dieu est sur quelqu’un, rien ne l’arrête. C’est là que c’est parti. Les vies sont touchées, les vies sont changées, des millions s’abonnées sur les réseaux sociaux.

Alors, une académie s’est rapprochée de moi pour me dire que je que je fais, c’est du coaching, le développement personnel, on va vous former. J’ai appris, j’ai investi dans les grands centres de formation. J’ai travaillé aux Nations-Unies, j’ai travaillé à l’ambassade américaine, j’ai mélangé tout mon savoir. Et alors, j’ai été déclarée la 100 eme personnalité la plus influente de l’Afrique en 2020 et quand mon pays m’a reconnu le 8 mars dernier en tant que chevalière dans l’Ordre de mérite, j’ai compris que j’étais vraiment dans ma destinée.

A Bangui, qu’apporterez-vous aux femmes ?

Tout d’abord, merci à l’association Infos Zem, merci au peuple Centrafricain, merci à la Première Dame Tina Marguerite Touadera pour son appui à ma visite à Bangui. Dès mon arrivée, je suis éblouie. Je sens qu’il y a des belles choses qui vont se passer. Nous passerons le 25 juin un moment exceptionnel.

Je suis  venue ici pour déclencher une sorte de logique gram, un nouvel organigramme de penser. Je suis venue pousser les gens à se rebeller contre leur situation. Je suis venue interrompre à certains le cycle de la pensée limitante (moi je ne suis pas capable, moi dans la famille on ne réussit pas…). On va le faire, mais propre et je vous garantis que quiconque assistera à cette conférence sortira une nouvelle personne.

Hommes et femmes sont invités. Quand un foyer doit changer, c’est avec le couple, quand une femme doit se lancer en business il faut que le mari soit derrière comme la colonne vertébrale. Venez apprendre le secret. C’est ici à Bangui que je vais développer un nouveau concept. Mon père a visité 18 fois la Centrafrique, je vais laisser parler mon cœur. La deuxième partie sera des échanges, c’est le show.

Selon les statistiques de mes fans sur les réseaux sociaux, la Centrafrique vient en 4e position. Cela veut dire que la Centrafrique me connait, elle est connectée. Je viens pour une méga conférence, la fois prochaine si le gouvernement m’invite, la conférence sera publique par exemple au stade pour que la majorité des femmes en bénéficie.

Je suis une mère de famille. J’ai six enfants, je suis  mariée depuis 26 ans. Je suis auteure de deux livres. Je suis conférencière internationale, c’est ma 17e conférence dans le monde. Mon père est du Congo Brazzaville, ma mère est du Burkina Faso. C’est un mélange quand je fais du coaching.

Merci

Fridolin Ngoulou