Après la 2eme édition qui a connu un franc succès, la 3eme édition du Festival Bangui Fait son Cinéma (BFSC) se tiendra du 19 au 26 novembre 2022 à Bangui, capitale de la République Centrafricaine, sous le très haut patronage du Président de la République Faustin Archange Touadera.

En effet, BSFC est l’un des jeunes festivals internationaux du Cinéma Africain et des afro-descendants qui est né en République Centrafricaine en 2019, sur initiative de la réalisatrice centrafricaine Sylviane Gboulou. Ces deux premières éditions ont vu la participation personnelle du président de la République Faustin Archange Touadera avec un public estimé à plus de 1.000.000 personnes.

Ce festival est la manifestation de prestige international dans le domaine du Cinéma en Centrafrique et dans la région africaine. Il a eu la réputation d’être très médiatisé par les médias nationaux et internationaux. Il offre l’opportunité à tous les acteurs du monde de cinéma, de mettre leurs ouvres en compétition, de les promouvoir, de renforcer leurs capacités à travers les masters class et de valoriser la diversité des industries Créatives.

Pour cette année, 36 films de 23 pays rentreront en compétition. Plus de quarante invités de marque et grands noms du cinéma africains de trois continents seront à Bangui pour ce grand-rendez-vous. En dehors des salles conventionnelles des spectacles, certaines projections des films se feront dans les arrondissements de Bangui, Bimbo et Begoua en partenariat avec Cinéma Numérique Ambulant et plus de 100.000 audiences seront visées à travers cet évènement.

BFSC, le rendez-vous international majeur qui contribue à la promotion et à la valorisation de l’identité culturelle africaine en général et centrafricaine en particulier, s’articule autour des activités suivantes: la parade des pays participants, projection en sale et dans les arrondissements, la conférence internationale de haut niveau, la formation professionnelle des acteurs du cinéma et la grande cérémonie de récompenses des acteurs du cinéma.

Co-organisé par le ministère des Arts, de la Culture et du Tourisme et l’Association Centrafricaine pour la Promotion Audiovisuelle et le Développement (ACPAD); la 3eme édition de BFSC est devenue aujourd’hui une manifestation de référence. Nul doute qu’il se positionne désormais comme un évènement majeur inscrit de plain-pied dans l’agenda culturel national, pour sa pertinence, son professionnalisme et ses impacts socioéconomiques.

Sur le plan d’économie, cet évènement avec la participation des grandes stars cinématographiques de renommée mondiale permettra de soigner la destination touristique de la Centrafrique en vue de booster son économie.

L’organisation au beau fixe

Sylviane Gboulou, initiatrice de cet événement, l’entrepreneuse culturelle sénégalaise et actrice Zeneb Diop et Georges Davy Touckia, chargé de missions en matière des arts et de la culture au ministère des Arts, de la Culture et du Tourisme se sont exprimés ce jeudi 17 novembre 2022 lors d’une conférence de presse pour rassurer sur la tenue de cet évènement de marque dans la capitale centrafricaine.

Le ministère des Arts, sur le budget de l’évènement alloué par le gouvernement, va prendre en charge 80% des charges de ce festival qui fait désormais partie des agendas culturels inscrits dans le budget de l’Etat. Sylviane Gboulou se réjouie de cet appui ainsi que ceux d’autres partenaires et sponsors. Elle a confirmé la présence des grands acteurs venus d’Hollywood, de Nollywood ainsi que d’autres horizons. 

L’ouverture et la clôture de cet événement se dérouleront au Complexe Galaxie. Les différents événements de projection et de formation se tiendront au siège de la CEMAC. Comme l’une des particularités, le festival se déploiera auprès des grands publics de tous les arrondissements de Bangui, de Bimbo et de Begoua. 

Par ce rendez-vous du film africain, Bangui veut donner un signal fort d’une visibilité positive au monde entier et créer un marché du film dans ce pays, longtemps théâtres des conflits.

Bangui Fait son Cinéma devient alors une marque qui devra drainer des investisseurs culturels.                  

Fridolin Ngoulou