Le président Faustin Archange Touadera s’est envolé samedi dernier pour New-York, là où il doit prendre part à la 76ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies. Le plaidoyer pour la levée totale de l’embargo est à l’ordre de son discours prochain.

Le gouvernement multiplie des offensives diplomatiques en faveur de la levée totale de l’embargo sur les armes, imposé par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies sur les armes à destination de la Centrafrique, au lendemain du coup d’Etat de la Séléka en mars 2013. Aussi, la rue réclame cette levée totale pour permettre aux Forces Armées Centrafricaines de disposer des moyens nécessaires pour combattre les groupes rebelles qui écument le pays depuis plusieurs années.

Certains pays amis de la Centrafrique, comme l’Angola, la Russie, la Chine ont plaidé pour cette levée, mais ces plaidoyers n’ont permis une levée totale de ces mesures. Même si le Conseil de sécurité de l’ONU a assoupli ces mesures, la Centrafrique souhaite une levée totale afin de doter les FACA des capacités de combattre les groupes armés.

Au siège de l’ONU, le président Touadera tient une  réunion ce mercredi avec le comité de sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies pour effectivement évoquer la nécessité de la levée totale de cet embargo. Pour le président, il est injuste de priver la Centrafrique de disposer des moyens de sa défense.  Une séance de travail avec le représentant de la mission des Etats-Unis auprès de l’ONU est aussi à l’agenda ce mercredi.

Hier mardi, le président Touadera a entamé ses discussions avec le ministre des Affaires Étrangères de la Fédération de la Russie Sergueï Lavrov avant de coprésider une réunion de travail avec le Secrétaire général des Nations Unies, le portugais Antonio Guterres. Les questions de l’embargo et humanitaires ont été évoquées lors de ces échanges.

Fridolin Ngoulou