La République Centrafricaine se confronte ces derniers temps au problème de féminicide qui  consiste à faire des homicides et crimes à l’endroit des femmes pour diverses raisons dont certaines sont encore restées inconnues, parce que la victime est morte. 

Cette crise militaro-politique qui n’a que trop duré sur le sol centrafricain a eu également de lourdes conséquences sur le psychique des Centrafricains. C’est pourquoi, les hommes et femmes qui vivent dans ce pays son à même d’ôter facilement à leurs semblables pour des raisons qui ne peuvent découler d’un meurtre.

Sur les ondes des chaines nationales, sur les réseaux sociaux et dans les quartiers à Bangui et dans les provinces, l’on ne cesse d’écouter parler du meurtre d’une femme commis par son propre mari ou fiancé. Il s’agit du 3ème arrondissement de Bangui, quand le mari s’est mis à frapper sa femme avec des coups de main et la mort s’en est suivie. Dans le 4ème arrondissement, un homme a mis une balle en pleine tête de sa femme et tiré à bout portant sur ses enfants. Dans le 8ème arrondissement, un homme a poignardé sa propre femme.

Dans la plupart des cas, c’est après une longue discute entre l’homme et la femme sur un problème conjugale que les crimes se produisent. Le mari ou la femme peut faire des reproches à son ou sa partenaire et qu’il y ait de changement attendu que le couple entre en guerre qui finit malheureusement par l’homicide de la femme. Dans d’autres cas, l’infidélité dans un couple veut découler sur ce genre de mésaventure dont le remord vient toujours après.

Sans complaisance, le féminicide constitue, lui aussi, une forme de violence grave à l’endroit des femmes pour la plus simple raison que cela conduit à la perte d’une vie humaine.

A cet effet, le gouvernement centrafricain doit punir sévèrement les auteurs, co-auteurs et complices de ces crimes à l’endroit des femmes pour donner de leçons à certains hommes ou maris qui hasardent sur ce terrain glissant.

Les différentes associations des femmes, des ONG œuvrant dans la protection des femmes doivent multiplier de sensibilisation, non seulement auprès des femmes mais aussi des hommes qui sont les principaux auteurs de ces crimes en vue d’endiguer  ce phénomène dans la société centrafricaine.

Joseph Nzah