Au mois de janvier 2023, L’ONG International Médical Corps a enregistré au rang de son personnel recrutement de Monsieur MUZALIYA Eva de la République Démocratique du Congo au poste de Manager du département Sécurité. A peine un trimestre, le réfèrent Sécu s’est évaporé dans la nature ne laissant aucune trace de lui.

En effet, Monsieur Muzaliya entretient une relation amoureuse avec Dame Michelle habitant le quartier Bacongo dans le 2ème Arrondissent de la ville de Bangui. A la suite d’une soirée avec elle le 20/03/23, celui-ci a obligé la jeune femme à avoir des relations sexuelles avec lui. Face au refus de cette dame, il a tabassée la  dame à telle enseigne qu’elle a perdu son téléphone portable ainsi qu’une somme d’argent sur les lieux de la bagarre.

Et comme le malheur ne vient jamais seul, arrivée chez elle, le conjoint de Michelle étant au courant de la nouvelle, l’a aussi tabassée, brisé le poste téléviseur qu’il lui a acheté et l’a renvoyée de la maison qu’il a louée pour cette dame et sa mère.

Plusieurs tentatives de la dame Michelle demandant à Monsieur MUZALIYA Eva de lui rembourser les objets perdus sont révélées sans succès.

Ainsi, le 23/03/2023 une convocation a été acheminée à monsieur MUZALIYA Eva par la Section de Recherche et d’Investigation (SRI) de la Gendarmerie Nationale lui demandant de se présenter dans les servies le lendemain pour l’affaire le concernant.

Face au refus de se présenter, une autre convocation lui a été adressée le 24/03/2023 par l’Unité Mixte d’Investigation Rapide et de Répression des violences Sexuelles faites aux Femmes et aux Enfants (UMIRR).

Mais comme on pouvait bien s’y attendre, cet expatrié recruté à l’insu des autorités centrafricaines en violation de l’Arrêté N° 029/MTEPSFP/DIRCAB/DGTEPS.19 a refusé d’obtempérer, exprimant ainsi sa méfiance des autorités judiciaires de la  République, un fait qui vient, encore une fois de plus, entériner les plaintes émises par le collectif du personnel de IMC dénonçant le recrutement anarchique des Expatriés au sein de la dite Organisation, plaintes publiées dans les journaux de la place et adressées au ministère de l’Emploi.

Aucun communiqué n’est fait jusqu’alors sur la disparition de ce personnel d’International Médical Corps comme d’ailleurs le silence accusateur réservé par cette organisation pour donner suite aux publications dans nos journaux du recrutement anarchique des Expatriés, sont restés sans suite.

Jusques à quand ce mépris des autorités centrafricaines et ces cas d’EAS (Exploitation et Abus Sexuels) vont rester impunis ?

Nous demandons aux autorités centrafricaines, de bien vouloir traiter la situation désastreuses qui est au soins de cette organisation IMC, de veiller sur la vie sociale de ses citoyens et de faire appliquer les lois, arrêtés et décisions qui régissent le bon fonctionnement de notre cher et beau pays la République Centrafricaine

Georges Le Brun