La désinformation prend de l’ampleur ces derniers temps en Centrafrique. C’est dans ce contexte que le comité d’organisation des jeunes du 1er arrondissement de Bangui en partenariat avec l’ONG COOPI a organisé un atelier de sensibilisation sur la campagne de désinformation avec les jeunes et les leaders jeunes dudit arrondissement. Ceci dans le but de les orienter dans le mécanisme pour mettre fin à cette situation.

La jeunesse est l’avenir d’une société.  Face à l’ampleur de désinformation dans le pays dont les principaux acteurs sont des jeunes, les leaders jeunes du 1er arrondissement de Bangui organisent une rencontre d’échange à la maison des jeunes du premier arrondissement pour conseiller leurs paires sur les enjeux de la désinformation et ses conséquences. L’objectif est de promouvoir le leadership des jeunes sur la culture de paix et la cohésion sociale. Mais aussi d’éduquer et conscientiser les jeunes sur le danger de la désinformation  qui est  source de conflit dans un pays.

Kaimba Justin Vivien  le secrétaire General du comité des gestions du premier arrondissement de Bangui montre l’importance de cet échange : «  Nous avons  identifié la thématique de la  conscientisation des jeunes sur les désinformations sur les réseaux sociaux.  Vu l’ampleur de la désinformation et des rumeurs dans la capitale Bangui,  nous nous sommes dits qu’il est important que nos paires soient sensibilisés. C’est pourquoi, nous avons jugé mieux d’organiser un  cadre d’échange entre ces jeunes enfin qu’on puisse trouver une solution à ce problème ».

Les attentes de cette série de sensibilisation consistent à avoir  des responsables conscients et capables d’analyser les informations par les divers moyens qui peuvent apporter la paix sociale. Pour bâtir un meilleur avenir de demain, les jeunes doivent se mobiliser ensemble pour dire non à la haine et la division dans le pays. La fausse information est un mensonge délibérément créée pour nuire à une personne, un groupe social, une organisation ou un pays.

Pour lutter  contre ce fléau, la responsabilité est partagée, c’est ainsi que l’implication de tout le monde est recommandée. Il est aussi important de vérifier les informations avant de les partager pour ne propager les messages haineux. 

Dorcas Bangui Yabanga