En prélude à la journée mondiale des oiseaux migrateurs, célébrée le 11 mai de chaque année, le ministre de des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche Gervais Mbata a dans un communiqué de presse dénoncé les actes d’incivisme faite contre ces espèces et a appelé à la protection de ceux-ci conformément à l’accord d’Afrique-Eurasie (AEWA) dédié à la conservation de 255 espèces d’ici 2027.

« Les oiseaux migrateurs et les insectes », est le thème mondiale de ladite journée. Ledit thème met un accent particulier sur l’importance des insectes pour les oiseaux migrateurs et souligne les préoccupations liées à la diminution des populations d’insectes, ainsi que la nécessité des mesures de conservation proactive.

Les oiseaux migrateurs jouent un rôle crucial dans la pollinisation et la lutte contre les parasites.

Les oiseaux migrateurs recherchent activement les insectes dans les champs et les zones humides pendant leurs escales après un long itinéraire de migrations.

Pour le ministre Gervais Mbata, la perte et la perturbation des populations d’insectes constituent de menaces graves pour la survie et le bien-être des oiseaux migrateurs sur les sites de reproductions ainsi que les voies de migration.

Salomon Yamalé, le point focal national de la conservation des oiseaux migrateurs au ministère des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche a souligné que l’AEWA a prévu que toutes les parties signataires doivent mettre dans leurs législations l’aspect conservation et la gestion durable de ces espèces.

« Je tiens à vous informer que nous sommes à pieds œuvre dans le cadre de la révision du code sur la gestion de la faune, nous avons pris en compte la conservation et gestion durable de cet espèce », dit-t-il.

Ces oiseaux migrateurs qui viennent en Centrafrique sur le plan touristique devaient remporter mais les autorités centrafricaines n’ont pas mis en place une politique pouvant développer ce secteur.

Il faut souligner que la perte et la perturbation des populations d’insectes à travers l’usage des pesticides et herbicides destinées à protéger les cultures constituent une menace et la survie de ces oiseaux migrateurs.

Plus 77 espèces sont répertoriées et sont en navette entre le Congo et le Gabon.

Christian Steve SINGA