Dans le souci de contribuer au relèvement économique de la République centrafricaine, la Banque Mondiale a organisé au profit des leaders des organisations de la société et des entrepreneurs, un atelier de deux jours du 6 au 7 de ce mois d’avril en vue de communiquer sur les différents appuis de cette institution bancaire au profit du peuple centrafricain.

Ces différentes rencontres ont pour objet de communiquer sur les réalisations de la Banque mondiale aussi de renforcer les connaissances des acteurs des plateformes de la société civile sur les processus de développement.

Ils étaient plus d’une centaine, femmes et hommes responsables des entreprises et des organisations de la société civile à prendre part à cet atelier qui vient à point nommé.

Plusieurs communications sont au menu de cette rencontre dont un rappel sur l’agenda de développement du gouvernement centrafricain (RCPCA).

Dans son discours d’ouverture Guido Rurangwa, Représentant-pays de la Banque Mondiale a souligné que son organisation a joué un rôle non négligeable à travers des initiatives pour soutenir les efforts du gouvernement centrafricain. Il a aussi rappelé le rôle que doit jouer des organisations de la société civile dans le processus de développement.

Cette initiative intervient après une séries de rencontres organisées par la Banque Mondiale dans un passé récent avec des organisations des femmes, des jeunes et des leaders de la société civile, et ce pour connaitre les réactions de ceux-ci sur les mécanismes de développement initié par le gouvernement centrafricain.

Des préoccupations récurrentes ont été soulevées quant aux fables résultats obtenus par les projets de développement social notamment en termes de des conditions de vie de la population.

Pour étayer la lanterne des organisations de la société civile qui parfois portent des confusions entre la responsabilité régalienne de l’Etat et celles de la Banque Mondiale où des partenaires au développement.

A en croire le Représentant-pays de la Banque Mondiale, cet état de fait est un indicateur qui confirme le besoin de renforcement des capacités de la société civile afin d’assoir un partenariat avec la Banque Mondiale sur une base seine et productive.

Il faut noter que le deuxième volet de cette rencontre est d’outiller les participants sur comment monter un projet en vue d’avoir un financement.

Il est important de souligner que la Banque Mondiale est un levier pour le développement économique de ce pays qui a enduré des événements douloureux de son histoire.

Christian-Stève SINGA