Le forum des femmes parlementaires de Centrafrique en partenariat avec le PNUD a organisé un atelier de renforcement des capacités de leurs membres sur la proposition de loi de protection des défenseuses des droits humains et en raison du débat général suivi de vote sur le projet de loi relatif aux sceaux et armoiries de la RCA. Cela a eu lieu le jeudi 06 mai 2022 en la salle de réunion du Forum des femmes parlementaires de Centrafrique.
Il y a de cela 10 ans qu’un projet de loi portant proclamation et protection des défenseures des droits humains en Afrique centrale a été proposé. Le réseau des défenseuses des droits humains (REDHAC) a mené du 03 au 04 septembre 2019 à Bangui un premier plaidoyer national en vue de l’adoption de ce projet de loi protection en Afrique centrale et particulièrement en Centrafrique auprès des autorités étatiques.
Damian née Edith Pulchérie Assania, Chargée de Programme Environnement et Développement Durable, représentant le PNUD à cette occasion espère que « les sujets abordés permettront aux femmes parlementaires de mieux comprendre le contenu afin de bien défendre cette loi qui améliorera les défis croissants de sécurité posés par la défense des droits humains surtout par la promotion et la protection de celle qui sacrifient leurs bien être et parfois risquent leurs vies, deviennent la cible du fait de l’engagement pour la promotion et protection des droits humains ».
Les femmes parlementaires ont aussi organisé des séries de sensibilisations en vue d’informer la société civile sur l’existence de la proposition de loi soumise pour examen par le REDHAC et aussi le rôle des femmes dans les mécanismes de la consolidation de la paix. Ces activités ont pris fin le 2 octobre 2021 avec les députés de la Nation à l’Assemblée Nationale.
Dorae Serefessenet Christiane, Député de Bossangoa 2 et vice-présidente du forum des femmes parlementaires de Centrafrique s’en explique : « Ce projet sera plutôt une proposition de loi, parce que le forum des femmes va s’en approprier pour présenter à l’assemblée pour son adoption. C’est la loi pour protéger les défenseurs et défenseuses des droits de l’Homme, des victimes et aujourd’hui il va falloir être actives en ce qui concerne tout ce qui est protection des victimes et aussi dénoncer les faits ».
En 2021, ces dernières ont effectué des différentes déplacements à l’intérieur du pays dans le cadre du projet financé par le PBF pour recueillir l’opinion des femmes sur la justice traditionnelle afin de tenir compte de la séquestration des femmes pendant la crise.
Dorcas Bangui Yabanga
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