Une position exprimée mercredi dernier lors de sa conférence de presse traditionnelle. Elle intervient après certaines inquiétudes des centrafricains sur la position de cette mission onusienne dont l’un de ses mandats est d’accompagner les autorités centrafricaines sur les processus électoraux.

Si l’on en croit, UWOLOWULAKANA-IKAVI Gbetanu porte-parole par intérim de la Minusca, le processus référendaire n’est pas inscrit dans le mandat de la Minusca. Cette position vient couper court aux rumeurs selon lesquelles, la Minusca serait sollicitée par les autorités centrafricaines pour l’aider dans ce processus référendaire.

« L’un des piliers de notre mandat c’est d’apporter un appui logistique et sécuritaire aux processus électoraux, mais le conseil de sécurité des nations-unies ne nous a pas donné mandat de ce dont nous parlons aujourd’hui, c’est-à-dire le référendum constitutionnel », a-t-elle souligné.

Lors de cette rencontre avec les professionnels des médias, les responsables cette institution onusienne ont aussi indiqué que plusieurs violences de droit de l’homme ont été enregistrées, du 30 aout au 12 septembre 22, plus de cinquante cas ont été documentés, selon ces responsables 57% de ces cas de violences sont attribués aux acteurs étatiques.

Un autre point qui était inscrit à l’ordre du jour, est la présence du leader de l’Unité pour la paix en Centrafrique UPC, Ali-Darass à la frontière centrafricano-tchadienne, à ce sujet la Minusca dément cette fausse information selon laquelle, Ali-Darass aurait bénéficié de l’appui de la Minusca pour se rendre dans cette partie du pays.

« Vous vous souvenez que récemment qu’une vidéo a fait le tour du monde montrant Ali-Darass dans un appareil de la Minusca, c’est vrai la Minusca avait transporté Ali-Darass mais dans le cadre l’APPR-RCA mais cette vidéo est male utilisée.

Nous devons éviter de tomber dans des fausses informations ». A indiqué Soulemane THIOUNE coordonnateur des bureaux de terrain de la Minusca.

Christian-Stève SINGA