La France exprime sa vive préoccupation devant la montée des tensions en République centrafricaine. Elle condamne fermement la recrudescence des violences de la part de groupes armés et appelle à leur cessation immédiate.

Dans un communiqué, « la France réaffirme la nécessité de respecter l’ordre constitutionnel et de favoriser la tenue d’élections pacifiques, transparentes et crédibles le 27 décembre »

Elle soutient les efforts des Nations unies, en particulier ceux de la Minusca, et des garants de l’Accord de paix pour apaiser la situation et finaliser les préparatifs électoraux, dans l’intérêt du peuple centrafricain. « C’est au peuple centrafricain et à lui seul qu’il appartient souverainement d’élire son futur président », précise le communiqué.

Par ailleurs et face à la montée des fausses informations, la France dénonce avec fermeté les discours de haine et la désinformation, qui alimentent les fausses rumeurs et incitent à la violence.

Cette déclaration intervient deux jours après la position des partenaires de la Centrafrique dénonçant les violences, dont ce pays fait aussi partie.

A quelques jours des élections, les groupes armés réunis au sein de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) ont fait monter les violences dans certaines régions du pays et demandant le report des élections, la concertation et la transition. Une position rejetée par le gouvernement et la communauté internationale.

L’ancien président François Bozizé dont sa candidature a été écartée par la Cour Constitutionnelle est plusieurs fois cité comme responsable de cette nouvelle rébellion composée des factions Séléka et Anti-Balaka.

Fridolin Ngoulou