Les choses sérieuses commencent au profit des ex-combattants et jeunes à risque bénéficiaires du projet de réintégration des ex-combattants (PREC) dans la Nana-Gribizi. Ce, après deux mois de formations théorique en réinsertion sociale, dit resocialisation.

Eh bien, c’est la formation professionnelle qui constitue la deuxième phase de la composante 1 : appui à la réintégration socioéconomique des ex-combattants et des jeunes à risque ou personnes vulnérables. Cette étape permet aux bénéficiaires du PREC de se former professionnellement sur les nouveaux métiers choisis librement en vue d’une réintégration socioéconomique réussie. 

Les ex-combattants plus d’une centaine et les personnes vulnérables ou jeunes à risque d’un effectif de 700 pour la préfecture de la Nana-Gribizi ont démarré depuis le 4 mai 2022, la formation professionnelle sur les différents nouveaux métiers choisis par les bénéficiaires.  Et c’est l’ONG internationale APAD, sous-traitant avec l’OIM le partenaire d’exécution, qui s’en charge de  cette formation.

Au moins 10 filières sont proposées aux bénéficiaires, entre autres couture, mécanique auto, boulangerie, informatique, élevage, agriculture, commerce, etc.

Les activités ont été lancées par le Préfet de la Nana-Gribizi, M. Abdoulaye MAHAMAT en présence des autorités locales, des notables, des représentants de la MINUCA et ceux des ONG internationales comme OIM et APAD au cours  d’une cérémonie qui s’est déroulée le mercredi dernier au Centre d’Accueil de l’Eglise Catholique de Kaga-Bandoro.

« j’ai prodigué des conseils aux bénéficiaires qui sont les ex-combattants et les jeunes à risque ou personnes vulnérables d’être attentifs et assidus à la formation professionnelle en vue d’acquérir de compétences et connaissances nécessaires pour l’exécution de leur business plan une fois la formation terminée», a confié M.Abdoulaye MAHAMAT.

A en croire le Préfet, des kits AGR individuels seront remis à chaque ex-combattant conforme au métier choisi, tel que prévu dans le document du projet, tandis que, les jeunes à risque (homme et femme), eux bénéficieront d’un KITG AGR collectifs.

« Cette activité, le Gouvernement la suit de très près et la préfecture va  aider les bénéficiaires du PREC dans la formalisation de leurs groupements respectifs », a conclu M. Mahamat.

Le RJCDDRR