Dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme pour la lutte contre les violences à l’égard des femmes et filles, les agences du système des nations unies ont organisé une table ronde à la Minusca avec les autorités administratives pour discuter des perspectives de lutte contre la violence basée sur le genre en Centrafrique.
Face à la recrudescence de toutes sortes de violences ces dernières années à l’égard des femmes en Centrafrique et à Bangui en particulier, tous les efforts sont consentis pour une lutte efficace. C’est dans cette optique qu’interviennent les agences du système des nations unies, partenaires d’appui au gouvernement centrafricain pour une véritable lutte contre les violences basées sur le genre.
Célébrée cette année sous le thème « travailler ensemble pour combattre les VBG faites aux femmes et filles y compris les cas de féminicide en République Centrafricaine », la campagne des 16 jours d’activisme a débuté le 25 novembre et prendra fin le 10 décembre 2021.
Selon Salvator Nkurunziza, Représentant pays de l’ONU-Femmes « la Minusca veut accompagner le gouvernement dans ce combat contre les VBG et aussi mobiliser la communauté internationale sur la lutte contre les violences à l’échelle internationale, car la violence est partout dans le monde sous différentes formes».
Pour ce faire, les nations unies ont donc inscrit dans leurs programmes que cette lutte soit opérationnelle. Aussi, le système des Nations-Unies souhaiterait que la campagne ne soit pas l’unique moment pour parler des VBG mais que la lutte soit quotidienne.
En plus de ces dispositions, la prise en charge multiformes des victimes de VBG est prévue par les organisations onusiennes. Le volet genre est aussi instauré pour favoriser l’autonomisation de la femme afin de permettre son épanouissement.
Belvia Refeibona
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