«Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l’égalité des sexes », c’est autour de cette thématique que l’association des Femmes Solidaires a organisé jeudi 9 mars une conférence-débat à l’endroit des étudiantes, élèves et représentantes des associations féminines. Les échanges ont eus lieu dans la salle de conférence à l’Alliance française de Bangui.

En marge de plusieurs activités qui ont marqué la célébration de la journée internationale de la femme, l’association Femmes Solidaires a fait intervenir des experts en matière de la nouvelle technologie pour échanger avec un parterre de femmes à l’Alliance Française de Bangui. Ceci pour sensibiliser ces dernières sur les avantages que peuvent offrir les réseaux sociaux dans la promotion des droits de la femme, mais aussi les enjeux des outils numériques que  les femmes  feront usage.

Isabelle Vackat, présidente de l’association Femmes Solidaires explique la portée de l’évènement : «  Nous avons organisé cette conférence-débat à l’occasion du 8 mars qui marque la journée internationale des droits de la femme. Comme tout le mois du mars est dédié à la femme, nous avons choisi le 9 pour inviter des sommités pour permettre aux jeunes filles de différents lycées de la capitale, les étudiantes, les femmes des organisations de la société civile de venir débattre du thème de la JIF qui est pour un monde digital : innovation et technologie pour l’égalité des sexes. C’est  pour leur permettre de comprendre l’enjeu qui est derrière cette thématique internationale. Qu’est-ce qu’on attend des femmes centrafricaines ? Aujourd’hui, moi en tant que femme, qu’est-ce que je dois faire pour développer mon pays à travers ces outils ? Voilà quelques problématiques qui nous interpellent toutes ».

Bien que ces femmes soient encouragées à l’utilisation positive des moyens numériques  pour leurs émancipations, c’est aussi l’occasion de les sensibiliser sur les enjeux afin de les interpeller à la prudence surtout sur les réseaux sociaux où l’on a affaire à des personnes de toutes catégories avec des éducations différentes voire des arnaqueurs qui piratent sur ces réseaux.

« Je vois que le gouvernement fait beaucoup d’efforts. Il y a un ministère  de l’économie numérique qui travaille beaucoup pour mettre à disposition peut-être d’ici demain une connexion internet à haut  débit. Mais nous femmes, qu’est-ce qu’on attend de cela ? C’est dans cette optique que nous avons jugé nécessaire ce matin de pouvoir débattre avec un spécialiste de droit et de la nouvelle technologie pour expliquer et permettre aux femmes de comprendre qu’à partir d’aujourd’hui, ce que  la centrafricaine doit faire et comment utiliser les outils numériques et se protéger. Parce que l’égalité de sexe ne veut ne pas dire aller sur Facebook n’importe comment comme le font les jeunes mais comment faire pour se protéger d’abord contre les conséquences et comment utiliser ces moyens pour entreprendre », a renchéri Isabelle Vackat, présidente de l’association Femmes Solidaires en Centrafrique. 

A cet effet, des échanges fructueux ont eu lieu entre les femmes et Monsieur Charles Armel Doubane, ancien ministre, sur l’égalité des sexes et Monsieur Vincent Urbain Namrona, ingénieur en télécommunication.   Belvia Espérance Refeibona