Le gouvernement et son partenaire ONU-Femme ont remis mercredi 10 mars à Begoua les forages construits à Bangui, dans le cadre du projet de communication et de sensibilisation pour la cohésion sociale mis en place au lendemain de la signature de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation nationale.

Dans le but de faciliter l’accès à l’eau potable, le gouvernement centrafricain à travers le ministère de l’énergie et du développement des ressources hydrauliques et l’ONU-Femme ont procédé à la construction de 15 forages à Bangui, Bambari, Paoua et Bangassou.

Neuf de ces forages déjà construits dans la capitale et ses périphéries (Bimbo et Begoua) ont été remises à la population. Les six autres restants seront bientôt construits dans les trois villes.

« Les forages d’eau potable équipés de pompe à motricité humaine que nous inaugurons aujourd’hui sont l’œuvre de l’ONU-femmes qui a bénéficié de l’appui technique et financier de l’Unicef et du Fonds des Nations-Unies pour la Consolidation de la Paix. Il s’agit d’un montant d’environ 116 millions de francs CFA destiné à la construction de 15 forages répartis ainsi : Neuf à Bangui et ses environs, deux à Bambari, deux à Paoua et deux à Bangassou, installés dans une zone de retour pour la consolidation de la paix», a expliqué le chef du département Herbert Gontran Djono Ahaba.

Le contexte de la construction de ces forages vise d’une part à faciliter l’accès à l’eau potable et réduire la propagation de la Covid-19, mais également à contribuer à la cohésion sociale à travers une gestion inclusive des communautés.

La construction de ces forages est placée sous la supervision du ministère de l’énergie et du développement des ressources hydrauliques, l’ONU-Femmes en collaboration avec l’Unicef, le cluster Wash ainsi que l’ONG Tamboula.

La remise de ces forages s’est faite dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, organisée en RCA autour du thème « investir dans la paix et l’égalité de sexes pour favoriser l’autonomisation de la femme dans le contexte de la covid19 en RCA ».

Par Anthony SIBANDA