L’assemblée générale de la fédération de Taekwondo s’est  ténue le 4 février 2023 à la maison des jeunes du 8e arrondissement pour voter un nouveau bureau pour diriger la fédération. Mais lors de cette assemblée générale, il a eu trop de tension entre les maitres de taekwondo.

L’un des candidats à la présidentielle de la fédération de Taekwondo a claqué la porte avec certains maitres des clubs qui ont  jugé que les élections  ne sont pas faites dans la cohérence.

Maitre Nicaise Kossi, ceinture noire 3e dame, candidat à la présidentielle de la fédération de Taekwondo explique pourquoi il a claqué la porte : « On a un règlement Intérieur et les statuts qui régissent le fonctionnement  de la fédération et  il est prévus que ce qu’on doit faire lors des élections. Nous avons constaté qu’ils ont créé des clubs fictifs. Nous avons aussi eu la présence du Ministère de sport qui a influencé sur l’élection, nous nous sommes dit que les conditions ne sont pas réunies pour qu’enfin nous puissions aller à l’élection. C’est pourquoi j’ai décidé de me retirer avec toute mon équipe ».

Il a poursuivi en disant, qu’il va saisir le ministère tutelle, le  Comité National Olympique et Sportif Centrafricain (CNOSCA) et la confédération l’internationale pour contester le nouveau bureau parce que selon lui ce bureau « est illégitime ».   

Guy-Blaise Wilfred ceinture noire 2e dame explique pourquoi il a quitté la salle : «  J’ai quitté la salle en catastrophe parce que les procédures ne sont pas respectés. Les partenaires qui sont venus c’est-à-dire le représentant du ministère et le CNOSCA ont déjà de partie pris et la liste électorale n’est pas crédible parce que le comité électoral n’a pas pris le temps de vérifier les sources de la liste. Nous avons réclamé mais ils n’ont pas voulu obtempérer ».

Il a expliqué que lors de cette assemblée générale élective, ils ont découvert que la fédération dispose  de deux textes de base totalement différents alors qu’ils n’ont jamais amendé le nouveau texte brandi.

Le président Jean-Christophe Bakossa réélu pour un 3e mandat est satisfait : «  je suis vraiment heureux de remporter cette élection. On ne devient pas président par hasard j’ai d’abord été athlète de haut niveau, entraineur national, Directeur Technique, vice-président puis président. Nous  nous engageons à former nos adeptes depuis longtemps pour pouvoir prendre le relais demain. Je n’ai pas voulu poser ma candidature mais les maitres des clubs m’ont encouragé à le faire et j’espère que ce mandat sera le dernier car je veux laisser la place à la jeunesse ».

Par rapport à la réaction de son challenger il a indiqué que : « lorsqu’on arrive à l’élection les gens cherchent des alibis pour pouvoir boycotter les élections mais le taekwondo ce ne sont pas ce que nous avons l’habitude de voir dans les autres disciplines. Etre élus président il faut le respect des maitres pour qu’ils puissent nous voter et il faut la discipline. Les maitres de clubs ont fait leur choix et c’est normale, puisse qu’ils savent qu’il a eu beaucoup d’actions  positives pendant mon précédent mandat ».

Pour ce nouveau mandat, il veut que le Taekwondo centrafricain se développe à Bangui au niveau des clubs et que les tentacules soient imprégnés au niveau de nos provinces. « On va aussi détecter les jeunes qu’on va former pour pouvoir valablement représenter la Centrafrique ».

Milca Bissidi