Le front républicain et plusieurs organisations de la société civile proche du pouvoir de Bangui ont organisé ce 08 juillet dernier sa marche pour exiger du gouvernement l’organisation d’un referendum en vue de modifier la loi mère de la RCA, ce malgré une interdiction formelle des tenues des marches sur l’ensemble du territoire national.

Ils étaient plus d’un millier des jeunes, femmes et adultes à répondre présent à la convocation du front républicain ce 08 juillet dont le point de départ a été lancé par les organisateurs au rond-point Ali-Bongo « Marabéna » pour chuter au monument des martyrs. Vêtus des tee-shirts rouge et bleu en signe de révolution. Ces manifestants ont tenu des banderoles et des morceaux de cartons ou on pouvait lire « le peuple centrafricain veut la paix », « oui pour la modification de la Constitution », « le peuple est pour la modification de cette constitution qui ne cadre plus aux réalités de l’heure » etc…  

Tout à commencer par le chant de l’hymne national. En[p1]  prenant la parole au tour de rôle, les différents leaders des organisations qui soutiennent les idéologies du chef de l’Etat Faustin-Archange Touadéra, à l’exemple du cercle de réflexion pour la reconstruction républicaine (CRCR), coordonné par Hippolyte Ngaté, la Galaxie nationale, dirigée par Blaise-Didacien Kossimatchi. Les responsables de ces organisations ont tous en unanimité souhaité à ce qu’il y ait un referendum constitutionnel.

Héritier Doneng, l’initiateur de cette marche a dans son mot de circonstance souligné que :

« la RCA a traversé des moments dures suite aux multiples crises imposées par l’extérieur, c’est ainsi que la jeunesse dans son ensemble se retrouve aujourd’hui ici pour demander aux élus de la nation et le gouvernement centrafricain de convoquer le plus vite possible un referendum constitutionnel afin que le peuple puisse trancher si oui ou non, à la modification de la Constitution, qui a été élaboré à la hâte par des autorités de la transition de l’époque ».

Personne ne peut imposer à la RCA une Constitution. Cette marche aujourd’hui a pour but de prouver aux yeux du monde entier que le peuple centrafricain veut une nouvelle loi qui répond à ses aspirations et elle va se poursuivre jusqu’à ce que cette constitution soit modifiée, a-t-il souligné.

Pour lui, c’est suite à l’instauration de plusieurs institutions qui a fait que le gouvernement n’est pas aujourd’hui capable de répondre à certaines tâches relevant de ses compétences.

Alors la question que l’on se pose aujourd’hui avec quel moyen le gouvernement convoquera ce referendum ?

Comme disent les anglais « wait see », en d’autre terme attendant de voir.

Christian Singa