Des leaders jeunes centrafricains et autres jeunes sont depuis lundi dernier dans une formation de cinq jours. Il est question de les outiller en matière de leadership au milieu jeune et surtout à la culture de l’entrepreneuriat. Ceci est une organisation de la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie   (CONFEJES) pour favoriser l’intégration des jeunes centrafricains dans le concert de la Nation. 

Nous ne cessons d’écouter les grands discours des politiques qui se résument je cite ; « On ne tourne pas le dos à la jeunesse ». Et, plusieurs autres acteurs de dire que la jeunesse est le fer de lance du développement. Elle représente l’avenir du pays si et seulement si cette jeunesse dispose d’une bonne éducation qui est le fondement d’un véritable capital humain ou si l’on peut encore dire de ressources humaines.

Cependant, les multiples crises qui ont secoué la République centrafricaine ont négativement impacté sur l’épanouissement des jeunes et surtout sur le système éducatif, faisant aussi lien aux formations techniques et professionnelles. Cela montre combien de fois les défis sont énormes du moment où des cas précis ont témoigné que cette jeunesse est souvent sujet des manipulations pour des fins politiques.

Face à ce danger, le ministère de la promotion de la jeunesse, des sports et de l’éducation civique veut éviter le pire dans le futur car les jeunes d’aujourd’hui sont les vieux de demain. C’est dans cette perspective que ledit ministère et le Conseil National de la Jeunesse Centrafricaine se sont mobilisés pour saisir la CONFEJES afin d’organiser une série de formation à l’intention de la jeunesse centrafricaine. 

Il s’agit d’une formation des formateurs jeunes en entrepreneuriat et au plan d’affaires qui va permettre aux leaders jeunes centrafricains de s’adapter dans le monde du leaderships et surtout à la culture entrepreneuriale. Ceci fait mention des idées des projets que ces derniers peuvent présenter et que les organisations spécifiques pourront soutenir dans l’optique de favoriser le développement socioéconomique et réduire la pauvreté.

« Pour être entrepreneur il faut être formé. A cet effet, il faut faire appel à des expériences et expertises pour avoir une bonne formation. On attend de la jeunesse centrafricaine le sens de la responsabilité et de donner une autre image du pays au lieu de toujours de faire recours à la guerre, à la violence ou de succomber à des manipulations qui engendre des comportements déviants qui vont ternir l’image du pays », a déclaré Aristide Briand Reboas, ministre de la promotion de la jeunesse des sports et de l’éducation civique.

Pour ce dernier, c’est une fierté du fait que la CONFEJES a accepté d’accorder son expertise au profit de la jeunesse centrafricaine. Cette réjouissance est partagée par Pamela Audrey Derom, présidente du CNJCA qui a précisé que cette formation a pris en compte les jeunes qui font des activités génératrices de revenu. Cette formation va leur donner une vue large et des stratégies pour développer leurs affaires et solliciter des financements à travers la présentation des projets convaincants.

Cette formation portera sur plusieurs thématiques qui seront développées par les experts formateurs venus de la CONFEJES dont l’équipe est composée du sénégalais  Macode Ndiaye, du tchadien Donon Horbe et les deux sont assistés par Daniel Azagbia Nzewe, chargé de mission au ministère de la jeunesse en Centrafrique. 

Brice Ledoux Saramalet