Plusieurs sources locales à Bambari ont noté un mouvement inhabituel devant  et autours du stade de Bambari dimanche 15 mai, alors que se jouait un match. L’armée a affirmé avoir déjouée un attentat en préparation dans cette ville du centre du pays qui sort progressivement d’une insécurité chronique depuis 2012.

L’attaque devait avoir lieu à l’entrée du stade de Bambari où un match de football devait être disputé. Les sources locales font état d’un danger qui devait replonger la ville de Bambari située dans la préfecture de la Ouaka, dans un deuil.

« Deux engins explosifs ont été retrouvés à l’entrée du stade de football de Bambari. Or, un match de football qui devait se terminer à 16h00, se déroulait au sein du stade », nous a confié une source sécuritaire surplace à Bambari.

L’attaque, apparemment comme l’ont indiqué des sources sécuritaires, « a été organisée par des rebelles de la guérilla, dans le but de frapper la population civile avec le plus grand nombre de victimes. Cela a été déjoué grâce à la vigilance des instructeurs russes qui ont permis que ces engins explosifs soient découverts. Aussitôt la découverte de ces engins, les mesures nécessaires ont été prises, car la zone a été bouclée par la police et les FACA qui ont de manière ordonnée évacué toutes les personnes se trouvant au stade », a rapporté un journaliste dans la ville.

Par ailleurs, les engins explosifs ont été détruits par des éléments FACA avec le soutien de leurs instructeurs russes, comme nous a confié le journaliste.

Cependant, des éléments de la MINUSCA à Bambari ont été aussitôt informés de l’incident.

« Après enquête, l’examen des engins explosifs a révélé qu’ils ont été collectés dans des pièces occidentales nouvellement fabriquées, dont l’importation en RCA est interdite », a pour sa part relevé la source sécuritaire. Les autorités militaires du pays n’ont pas encore réagit officiellement à ce fait.

La ville de Bambari, autrefois fief des rebelles de l’UPC de Ali Darass a retrouvé un calme après les attaques des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) et la contre-attaque des forces loyalistes. Bien que cette ville ait été libérée, les environs présentent encore des inquiétudes car, des rebelles opèrent et s’attaquent aux populations civiles.

Jean Ngbandi