Un atelier de sensibilisation des Journalistes en matière de la prévention, la réponse aux actes d’exploitations et abus sexuels (EAS) a été organisé le lundi 06 juin 2022 par les agences du Système des Nations-Unies à l’Hôtel Ledger Plaza à Bangui.

Depuis l’installation de la MINUSCA dans le pays, les filles centrafricaines seraient victimes des grossesses non désirées et abandonnées par les contingents de cette institution onusienne. C’est ainsi que la MINUSCA a convié certains médias pour proposer des solutions nécessaires afin de remédier à ce problème. Cette rencontre avait pour but d’échanger sur la question des exploitations et abus sexuels commis par ses contingents de Nations Unies en mission en Centrafrique.

Sur la question de prise en charge de ces victimes reçues par la MINUSCA, Madame Adama Ndao avance ses propos qu’il y a des mécanismes de redevabilité. Mais les sources d’informations doivent être sûres, sécurisées et authentiques avant d’identifier les besoins de la victime. Notons que jusqu’à ce jour, la MINUSCA a reçu que quatre (04) plaintes des victimes (deux plaintes des contingents et deux plaintes des agents internationaux).

Selon les recommandations qui ont été évoquées, il est question que la MINUSCA puisse revoir les accords signés avec le gouvernement centrafricain en ce qui concerne les poursuites judiciaires contre les présumés auteurs des actes de l’exploitation des abus sexuels commis sur le territoire centrafricain ; mettre en place un réseau des journalistes qui sera chargé d’intervenir et  sensibiliser la communauté et qui sera là pour intervenir sur le plan juridique ; informer et former les contingents sur leurs mandats et sur les règles à respecter ; sensibiliser la population sur l’exploitation et les abus sexuels et les faire occuper dans les activités génératrices de revenu afin réduire leurs vulnérabilités.

En somme, Madame Adama Ndao Cheffe de Service a approuvé toutes ces propositions émises par les participants tout en les remerciant.

Eliphaz Niamazime