Bangui et ses environs ont passé une nuit relativement calme après une attaque vigoureusement repoussée au pk12 à la sortie nord et au pk9 à la sortie sud-ouest, attaque menée par la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), constitué des Anti-Balaka et des Séléka.

Mercredi 13 janvier 2021 à 6 heures du matin, Bangui et ses environs se sont réveillés par des tirs d’armes lourdes et légères, une attaque coordonnée par la CPC qui a lancé il y’a près d’un mois des offensives à l’intérieure du pays pour demander l’annulation des élections du 27 décembre 2020.

Après plusieurs heures du combat intense, les forces loyalistes FACA, Minusca, Rwandais et paramilitaires russes ont repoussé ces groupes armés venus en grand nombre, à en croire le premier ministre Firmin Ngrebada.

Le bilan provisoire fait entre 17 assaillants tués selon la Minusca et 30 d’après le gouvernement. Plusieurs blessés sont enregistrés, cinq assaillants faits prisonniers, des armes récupérées et un casque bleus rwandais tombé dans cette attaque. Les opérations de ratissage se poursuivent dans plusieurs coins de la capitale selon le gouvernement.

Plusieurs dispositifs ont été pris par le gouvernement. La circulation des mototaxis est interdite jusqu’à nouvel ordre et le couvre-feu ramené de 18 heures à 5 heures du matin.

Les dispositifs sécuritaires sont renforcés dans la ville, à la sortie de la ville et des patrouilles aériennes russes ont survolé les zones touchées dans la nuit.

Les activités sont restées paralyser et la population n’a pas cédé à la panique mais elle restée terrer chez elle à la maison. C’est ce jeudi matin que les activités tentent de reprendre, une sorte de résilience rapide de la population face aux violences.

Fridolin Ngoulou