Le 3 novembre 1996, le 3 novembre 2020, voilà 24 ans jour pour jour que l’Empereur Jean Bedel Bokassa 1er  s’est éteint. Ce jour-là,  le pays était en pleine mutinerie de 1996.  

24 ans aujourd’hui, la commémoration se fait dans le cercle familial. Ce « héros » pour les uns et « ennemi » farouche pour les autres a dirigé le pays de 1966 à 1979.

Jean Bedel Bokassa s’est autoproclamé empereur de Centrafrique sous le nom Bokassa 1er le 4 décembre 1977.

Cet homme plein d’histoire était renversé le 20 septembre 1979, par les forces spéciales françaises de l’opération dite « Barracuda », alors que Jean Bedel Bokassa se trouvait en Lybie.

Après sa chute, Bokassa se réfugie en Côte d’Ivoire avant de revenir en Centrafrique en 1986. Il sera jugé, condamné à la prison à vie, puis gracié en 1993. C’est trois ans plus tard, dans sa résidence privée que l’homme fort de la Centrafrique est décédé. Pendant ce temps, une partie de l’armée qu’il a créée est en mutinerie. Son enterrement s’est fait sous silence.

L’ancien empereur de Centrafrique a contribué à la renaissance de ce pays et ses œuvres restent encore visibles 40 ans après sa chute. Mais, son histoire est entachée par le massacre des élèves le 18 janvier 1979, alors que ceux-ci manifestaient contre le port obligatoire de tenue scolaire, cependant, leurs parents avaient des arriérés de salaire.

Tout ce que Bokassa avait inauguré en son nom, à l’exemple de l’actuel lycée des Martyrs, l’Université de Bangui…ont été débaptisées et l’homme ne porte plus un monument, ni une quelconque œuvre en son nom, même pour besoin de l’histoire.

Guy Valère