Dans le cadre des activités commémoratives de la journée internationale des droits de la femme édition 2022, la plateforme des organisations de la société civile centrafricaine pour la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement (GDRNE) a organisé vendredi 11 mars une marche climatique couplée avec une table ronde autour du thème : « l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable demain ».

Cette activité est organisée grâce à l’appui du PNUD, de délégation de l’Union Européenne en RCA et de l’ONU femme. Plusieurs femmes et jeunes filles de différentes associations féminines ont pu discuter sur le rôle des femmes dans la gestion des ressources naturelles en RCA et  l’implication de ces dernières dans la prévention des risques de catastrophe dans le pays.

 « Nous avons constaté que des organisations féminines qui sont dans notre plateforme travaillent sans visibilité. Nous avons plus de 50% ici en RCA. 80% de nos ménages dépendent des femmes qui travaillent dans ces secteurs à savoir l’environnement et le développement durable. Donc, la femme c’est la première personne à subir les aléas du changement climatique. C’est vraiment important de mettre la femme au centre de la lutte contre le changement climatique afin de protéger notre environnement », a justifié Guy Julien Ndakouzou, coordonnateur de la plateforme GDRNE.

Un mémorandum a été remis au gouvernement et dans ce mémorandum, les femmes reviennent sur les dispositions de l’article 6 de la Constitution qui stipule que : « Tous les êtres humains sont égaux…», ceci pour réclamer leurs implications dans toutes les instances de prise de décision, lesquelles dispositions sont renforcées par la Loi de la Parité, comme a soutenu Philomène Anicette Bia coordonnatrice adjointe de la plateforme GDRNE. 

Dorcas Bangui Yabanga