La MINUSCA a organisé, du 12 au 14 janvier 2023 à Kaga-Bandoro, une série d’ateliers de sensibilisation sur la protection de l’enfant dans le processus des élections municipales, sur la prévention des six graves violations des droits de l’enfant et sur le Code de protection de l’enfant centrafricain. 

Ces ateliers s’inscrivent dans le cadre de la campagne « Agir pour protéger les enfants affectés par les conflits armés ». Ils « ont permis de renforcer les compétences de 20 autorités locales, leaders communautaires et religieux, 15 Forces de Sécurité Intérieure et 15 membres du réseau communautaire de protection de l’enfant afin de prévenir les cas de violations des droits de l’enfant », a indiqué Angu-andia Alain ONZIGA, chef d’équipe de la Section protection de l’enfant à la MINUSCA, secteur centre.

Il s’agissait de fournir aux différentes cibles, les capacités de mieux suivre, vérifier, documenter et rapporter les six violations graves des droits de l’enfant, surtout les cas de manipulation et exploitation des enfants en période électorale, mais également de vulgariser auprès des participants, des dispositions du nouveau Code portant protection de l’enfant en République centrafricaine.

 Pour Jean Marc Sadia, membre du réseau communautaire de protection de l’enfant à Kaga-Bandoro, « Cette activité intervient à un moment critique où de nombreux cas de violation sont encore perceptibles dans notre préfecture, mais nous sommes outillés surtout à l’approche des échéances électorales pour être plus vigilants et alertes aux différentes violations des droits des enfants ».

Au terme des échanges, tous les participants, à l’instar d’Agnès Diamdo, conseillère municipale à la mairie de Kaga-Bandoro, se sont engagés à œuvrer pour mettre fin aux violations des droits de l’enfant dans la Nana-Gribizi.

« Nous allons partager avec notre entourage ce que nous avons appris ici pour que chacun puisse être vigilant en ce qui concerne ces cas de violations des droits des enfants dans notre préfecture, il y a beaucoup de chose que nous ne connaissons pas sur la loi… mais nous y avons été sensibilisés », a-elle- indiqué. 

Plusieurs thèmes ont meublé ces trois jours d’échanges entre les facilitateurs des différentes Sections de la MINUSCA et les participants ; entre autres :  la culture de la paix, les mécanismes d’alerte précoce, le processus des élections municipales, les notions de base des droits de l’homme et le rôle de la police des Nations Unies dans la protection de l’enfant.

Minusca