Cet axe routier qui relie ce pays d’Afrique centrale au Soudan a été rouvert au début du mois de mars, consacrant le retour des échanges commerciaux entre ces deux pays.

Les pénuries récurrentes de carburant que connaît la Centrafrique, ainsi que des difficultés d’approvisionnement en produits de grande consommation nées du verrou des exportations entérinées par certains de ses voisins tels que le Cameroun,  ne seront bientôt qu’un lointain souvenir. C’est du moins ce qu’espèrent les autorités locales après la réouverture début mars, de l’axe stratégique qui relie la République Centrafricaine au Soudan, en passant par le Nord du pays, plus précisément dans la localité de  Vakaga.

Loin de pouvoir résoudre tous les problèmes évoqués supra, le retour des échanges commerciaux sur cette route fermée en janvier par crainte d’une déstabilisation des autorités de Bangui par des éléments armés soudanais, va tout au moins permettre au Nord de la Centrafrique d’être régulièrement approvisionné en divers produits qui étaient devenus très rares sur le marché local. Pour s’en assurer, les deux gouvernements ont accepté de renforcer le dispositif sécuritaire le long du trajet.

«Cette route approvisionne particulièrement la population de la Vakaga, de Birao (au Soudan) et ses environs, Vous aurez les denrées alimentaires, vous aurez le carburant, vous aurez les produits de première nécessité. Quand ils viennent, ils achètent du café, quelques produits qui sont rares chez eux et les ramènent au Soudan. Cela fait 10 jours que la frontière est ouverte. Donc, pour le moment, nous attendons encore certains commerçants avec leurs véhicules pour faire cette route, mais les véhicules circulent», a confié à nos confrères de RFI, le préfet de la Vakaga, Leonard Mbele.

«Nous renforcerons les forces de sécurité de part et d’autre, côté Soudan et côté Centrafrique, qui vont protéger cette route pour que les usagers ne soient pas dérangés par des bandits de grand chemin. » a-t-il conclu

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