L’un des défis majeurs en Centrafrique est l’insécurité alimentaire. Plusieurs rapports du Programme Alimentaire Mondiale (PAM), l’organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) ont prouvé que plus de moitié des centrafricains vivent dans la sous-alimentation. Si le PAM a lancé plusieurs projets dans ce contexte, cette agence onusienne compte améliorer ses services auprès des bénéficiaires. 

En effet, malgré les multiples actions d’assistance alimentaire menées par le PAM en Centrafrique,  les objectifs ne sont pas toujours  atteints.  Cela occasionne toujours la fragilité de tissu alimentaire, la malnutrition et la plainte des bénéficiaires qui sont malheureuses parfois insatisfaits. Pour ce faire, l’analyse, le suivi et l’évaluation de ces projets sont d’une importance capitale dont l’idée de trouver des solutions à certains obstacles et faciliter l’accès à une alimentation saine par les bénéficiaires.

Pour ce faire, « le PAM et ses partenaires se sont réunis le 22 février 2022 à l’hôtel Ledger Plazza à Bangui pour évaluer les projets réaliser, étudier surtout les faiblesses et trouver d’autres moyens plus efficaces pour satisfaire les bénéficiaires. Certes les défis sont énormes mais le PAM est la dynamique de tout faire pour lutter contre la famine dans le monde et surtout  en Centrafrique », a mentionné Tanguy Pounekozou, chargé de programme au PAM en République centrafricaine.

Quant à Aline Rumonge, directrice adjointe de cette agence onusienne en RCA, elle précise que : cet atelier de concertation est une preuve de collaboration avec les autres partenaires avec l’idée de mener ensemble des enquêtes et assurer le suivi de mise en œuvre des projets depuis la source en passant par les différentes chaines d’approvisionnement jusqu’à l’exécution. En bref, il s’agit de favoriser la synergie avec l’ensemble des partenaires pour développer les différentes formes d’assistance humanitaires ».

A la fin dudit atelier, les participants ont mis en place une feuille de route qui permettra de développer des stratégies afin de répondre aux besoins humanitaires qui sont multiformes en RCA. Mais, ici, l’accent est beaucoup mis sur le besoin académique, sanitaire en ce qui concerne la santé de reproduction, la qualité des produits nutritionnels et les défis en matière d’agropastorale.     

Il faut rappeler que chaque année, le PAM et ses partenaires entre autres le gouvernement, les ONG internationales et nationales se mobilisent pour lutter contre la faim en Centrafrique. Cependant, malgré les différentes formes d’assistance accordées, le défi reste énorme. En plus, certains contextes comme les conflits armés, la dégradation avancée des routes empêchent le PAM d’atteindre ses objectifs.

Pour y faire face, l’implication de manière sérieuse de tous les acteurs s’avère indispensable. Tout ceci, pour donner un espoir de croissance économique aux centrafricains qui jusqu’en 2022, continuent de vivre en deçà de 1 dollar américain. Notons que le capital humain est et demeure la clé de voûte du développement socioéconomique.

Brice Ledoux Saramalet