Une réflexion est lancée sur la Centrafrique d’horizon 2050 par le président Faustin Archange Touadera le 19 novembre 2020. Le processus d’élaboration de l’Etude Nationale Prospective 2050 se poursuit à Bangui.
Depuis l’accession de la Centrafrique à l’indépendance en 1960, ce pays a élaboré et mis en œuvre plusieurs programmes et plans de développement qui avaient comme objectif la réduction de la pauvreté, la promotion de la croissance, le développement des secteurs productifs notamment l’agriculture, la foresterie, les industries et les services.
Des Documents de Stratégie de la Réduction de la Pauvreté (DSRP), 1ère et 2e génération en passant par le Plan National de Relèvement et de la Consolidation de la Paix 2017-2021 (RCPCA) , le Cadre d’Engagement Mutuel et l’Accord politique pour la Paix et la Réconciliation (APPR), ces initiatives devront s’inscrire dorénavant dans la Vision que le pays veut définir et qui servira de boussole pour un Centrafrique moderne, un pays qui pourra être compté parmi les Etats-Nations en 2050.
L’idée de cette étude est de faire en sorte qu’à partir du lancement, les parties prenantes puissent s’accorder sur la vision commune du développement.
Le président Centrafricain à l’ouverture des travaux projette à travers cette vision un avenir meilleur pour la Centrafrique. « L’Etude Nation Prospective RCA2050 dont nous lançons les travaux ce jour permettra de projeter notre pays dans un avenir meilleur et souhaité. Nous devons sortir des sentiers battus pour développer les secteurs constituant le fondement de notre économie et contribuer à la croissance de notre PIB », a déclaré Faustin Archange Touadera.
Le vœu du gouvernement est que le pays soit solidement uni, complètement pacifié, sécurisé, prospère et émergeant à l’horizon 2050, soit d’ici 30 ans.
Fridolin Ngoulou
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