Le Bureau d’ingénierie environnement pour le développement BIED Consulting soumet son rapport d’étude prospective de la vision RCA 2050 en vue de sa validation

Durant 2 jours, les experts nationaux ont siégé du 12 au 13 juillet en la salle 89 au stade 20000 places pour discuter du rapport de l’étude prospective du BIED sûr la Centrafrique à l’horizon 2050 en vue de son adoption. Une étude qui a mis en exergue tous les aspects environnementaux et ses enjeux pour le développement de la Centrafrique. Les travaux sont présidés par Madame Edwige Opportune Pouninguinza Nguelebe Directeur de cabinet au ministère du plan et de la coopération, représentante du ministre.

L’étude dont le but est d’imaginer l’avenir porté sur la thématique : Environnement et changements climatiques. Elle a été confiée au Bureau d’études BIED consulting qui soumet le rapport provisoire en vue d’une validation de cette 7e étude diagnostic qui achève la première phase du processus de l’Etude Nationale Prospective.

Tenant compte des effets du changement climatique ces derniers années avec la disparition de certaines espèces du territoire centrafricain, ce rapport se veut être un guide pour la prise en compte de tous les aspects environnementaux pouvant aboutir à un développement normatif ou encore une projection normative de la Centrafrique à l’horizon 2050. 

« Il est question d’un atelier de validation d’un document qui a fait l’objet d’une étude par un bureau et ceci dans le cadre de la réalisation des activités qui devraient nous permettre de faire disposer le pays d’une vision de ce que sera la RCA d’ici 2050. L’intérêt est qu’on aura une vision, on aura tracé un cadre, on saura imaginer la République Centrafricaine qu’on voudrait avoir d’ici 2050 et pour cela, il va falloir que nous réfléchissons, que nous essayons de regarder par le passé et par le présent quelle est la République Centrafricaine que nous avons. Et à travers ce regard croisé, on va essayer de définir le futur », a expliqué Edwige Opportune Pouninguinza Nguelebe.

Pour ce faire, différentes personnalités de différents départements, des institutions de la République, de la société civile, des partenaires techniques et financiers y compris les spécialistes en matière de l’environnement et changements climatiques en Centrafrique ont été conviées pour apprécier ce rapport d’étude. En plus de ces personnages composés des cadres de l’université et autres expertises, il y a également des représentants des institutions nationales et internationales pour cette cause. Ce rapport validé fera objet d’une grande utilité par le Gouvernement et ses partenaires au profit de la RCA.

Belvia Espérance Refeïbona