Candidate indépendante validée dans la circonscription de Bimbo 1, Arletta  Abiali Mamboui, âgée de 25 ans reste la plus jeune parmi les candidates pour les prochaines législatives du 27 décembre 2020.

Ressortissante de l’Université Catholique d’Afrique Centrale au Cameroun, Arletta Abiali, titulaire d’un Master a fait ses études en Banque-Monnaie-Finance. Sa profession est analyste financière.

En 2015, Arletta passe par un stage à la Banque Populaire Maroco-Centrafricaine (BPMC) avant de suivre son stage professionnelle à la BEAC en 2016, juste avant sa soutenance.

Ce parcours lui a permis de travailler de 2017 à 2018 à l’Ecobank Centrafrique, au département de consumer.

Parallèlement à sa fonction de financière, Arletta  Abiali Mamboui est présidente du Groupement des Jeunes leaders pour le Renouveau en Centrafrique (GJLRC), membre du cluster éducation depuis de 2018. Ce groupement a bénéficié d’un appui pour sillonner en 2019 des écoles afin de sensibiliser les élèves sur l’éducation à la citoyenneté, à la démocratie et au civisme.

L’expérience de la vie associative pousse Arletta Abiali à s’engager pour le bien de la population de sa circonscription. Elle prend part à une formation sur le leadership féminin et la politique, organisée par une agence onusienne pour enfin décider de postuler comme candidate à la prochaine députation.

L’inondation de 2019 contraint Arletta et son organisation à assister les sinistrés et de découvrir davantage la situation dans laquelle vivent les habitants de Bimbo 1.

Soutenir la création des structures de micro finance pour faciliter l’octroi de crédits et prêts à intérêt faible aux jeunes et aux femmes entrepreneurs fait partie de sa vision, sans oublier la prise en charge des personnes du 3e âge et les veuves.

Pour Arletta, une fois élue, elle s’évertuera à « entreprendre des négociations multiformes avec les partenaires au développement pour le renforcement des capacités des centres de santé et des écoles ».

Cette candidate indépendante fait partie des jeunes qui cherchent à changer le visage de la politique Centrafricaine, surtout l’Assemblée nationale, le haut lieu de la démocratie.  

Fridolin Ngoulou