Le ministère de la promotion de la jeunesse a célébré le 18 janvier 2024, la journée des martyrs en présence de plusieurs élèves de différents établissements scolaires, des autorités administratives et de plusieurs personnalités. La cérémonie est marquée par le dépôt de gerbe des fleurs au monument des Martyrs comme à l’accoutumée en mémoire des martyrs du 18 janvier 1979.

Présidée par le Premier Ministre Félix Moloua, la cérémonie de la journée historique des martyrs est commémorée autour du thème « Jeunesse et la non-violence pour le rétablissement de la paix en Centrafrique ».

A travers ce thème, beaucoup d’autres thématiques ont été débattus durant la semaine de la jeunesse qui a débuté le lundi dernier, marquée par l’opération de salubrité dénommée « kwa ti dro ».  Un moment de passer un message aux jeunes sur la citoyenneté et la protection de l’environnement.

Héritier Doneng, ministre de la jeunesse  revient sur cette commémoration: « Comme nous le commémorons de manière traditionnelle, la journée du 18 janvier est une journée des martyrs où les jeunes centrafricains se sont mobilisés pour la démocratie. C’est à cet honneur que la jeunesse sur  l’initiative du gouvernement sous la houlette du Département en charge de la promotion de la jeunesse et des sports a organisé cette année la commémoration de la semaine de la jeunesse qui aboutit à la commémoration de la journée des martyrs. Cette journée consiste à passer un message fort à la jeunesse. Les jeunes doivent être unis sur les problématiques de la paix, du développement des jeunes pour le développement de notre pays », a-t-il indiqué.

A l’issue de cette semaine de la jeunesse qui a commencé le 13 janvier, des recommandations ont été formulées à l’endroit du gouvernement centrafricain. Ces jeunes espèrent la mise en œuvre de ces recommandations pour mieux répondre à leurs attentes.

A titre de rappel, la date du 18 janvier nous rappelle la revendication en 1979 des jeunes étudiants qui ont payé une lourde tribu pour avoir dit non à la dictature de l’empereur Bokassa. Cette date reste une tâche indélébile dans la mémoire des centrafricains.

Belvia Espérance Refeïbona