En début d’après midi du 13 juillet, un communiqué signé du ministre de la Défense porte l’interdiction d’une marche prévue vendredi 14 juillet 2023 à Bangui, suivie d’un meeting pour dénoncer le projet de référendum constitutionnel. L’opposition maintient son mot d’ordre de manifestation pacifique.

Le ministre Claude Rameaux Bireau qui assure l’intérim de son collègue de la Sécurité publique a été plus ferme vis-à-vis de l’opposition. « Je tiens à rappeler que l’Arrêté N°006 du 4 juillet 2022 portant suspension des marches et manifestations sur les voies publiques sur l’ensemble du territoire demeure en vigueur. Compte tenu de la situation sécuritaire qui prévaut et en raison du caractère subversif de l’initiative prise par le BRDC et les autres, les activités projetées par le BRDC et autres sont formellement interdites jusqu’à nouvel ordre », peut-on lire dans ce communiqué.

L’opposition, dans un communiqué de réplique et parle de la politique de deux poids, deux mesures, en faisant allusion aux manifestations organisées ces derniers temps par les proches du pouvoir. « Le BRDC prend à témoins le peuple centrafricain et la communauté internationale de ce qui adviendra avant, pendant, et après les manifestations pacifiques du 14 juillet 2023 », a lancé pour sa part le BRDC dans un communiqué de presse.

 La tension reste tendue après la publication du projet de la Nouvelle Constitution, le 10 juillet. La marche prévue de l’opposition est une première manifestation publique contre ce projet de Nouvelle Constitution.                        

Jean Ngbandi