Pour la gestion axée sur les résultats tels que amorcé par le chef de l’État Faustin Archange Touadera, le ministère de la fonction publique emboîté le pas aux autres ministères par la signature d’un contrat de performance avec son personnel. Après le ministre Marcel Djimassé qui avait enclenché la signature la semaine dernière avec le Premier ministre, le jeudi 12 janvier, il signe un contrat de performance avec son Directeur de cabinet Georges Emmanuel Matongo.

C’est un meilleur rendement et plus d’efficacité que le ministre de la fonction publique et de la réforme administrative a signé un contrat performance afin à son Directeur de Cabinet. Une manière de pousser ce dernier à mieux s’occuper des tâches qui lui sont confiées dans le cahier de charge de l’année en cours.

Marcel Djimassé, ministre de la fonction publique et de la réforme administrative s’en explique : « La signature de ce contrat de performance individuelle fait suite au contrat de gestion institutionnelle que j’avais signé avec le Premier ministre.  J’ai eu l’occasion d’expliquer en long et en large que nous sommes dans un nouveau processus d’évaluation des performances de l’administration publique centrafricaine. Cela veut dire que ce qui va être le moteur de la promotion interne, des avancements, du changement d’échelon dans l’administration publique centrafricaine, ce sont vos propres rendements, vos résultats au regard du travail qui vous a été donné ».

Toutefois, il s’agit d’une chaîne évaluative qui se fait par ordre hiérarchique. Et l’évaluation commence à partir de l’engagement et la prise de responsabilité d’avoir signé le contrat de performance. Le Directeur de Cabinet est appelé alors à signer un contrat de performance avec son Directeur et le directeur avec son subalterne et ainsi de suite jusqu’à l’atteinte de tout le personnel. A la fin de l’année, chacun présentera les résultats de son travail à son supérieur hiérarchique pour remonter jusqu’au ministre. L’évaluation du ministre n’est que la somme de l’évaluation de tous ses collaborateurs à différents niveaux.

Entretemps, la mise en place de ces contrats a pour but de donner du contenu à la gouvernance dans l’administration publique. Chaque responsable aura des tâches annuelles précises qu’il est appelé à exécuter dans les délais prévus avec les moyens mis à sa disposition.

Belvia Espérance Refeibona