Réunis lors d’un forum de 3 jours à Bangui, ces leaders traditionnels se sont engagés avec l’appui des partenaires comme l’ONU-Femme, l’Union Européenne, la Minusca et l’Union Africaine, de mettre fin aux pratiques néfastes et différents types de violences faites aux filles et femmes dans les communautés.

Près d’une centaine des personnalités composées majoritairement des leaders traditionnels, les autorités locales de la RCA, à cela s’ajoute les chefs traditionnels vénus des pays voisins comme le Tchad, Cameroun, RDC et le Niger, se sont réunis du 29 au 31 mai à l’hôtel Ledger à Bangui. Ceci grâce à l’appui financier de l’ONU-Femme en vue de mettre en place des plans d’actions pour la promotion et la participation des filles et femmes au processus politique, scientifique et social dans tous les domaines de la vie.

Mme Solange Chantale Touabena, Vice-coordonnatrice de AWLN, l’une des participants à ce forum donne sa satisfaction: « Je suis vraiment satisfaite du fait que c’est du nouveau dans notre pays, ce forum nous a permis d’être ensemble avec les autorités traditionnelles venues de l’intérieur du pays et en dehors du pays. Il est question de prendre en compte les préoccupations de nous femmes et des jeunes filles qui sont souvent victimes d’inégalité sociale et donc à travers nos chefs traditionnels nous avons fait un plaidoyer pour qu’ils puissent prendre en compte l’importance de la femme dans la société ».

Pour le représentant de l’ONU-Femme en RCA, ce forum a pour objectif de partager l’expérience des autres pays du continent africain qui sont beaucoup plus avancés au niveau de l’équité du genre et l’autonomisation des femmes à travers les chefs traditionnels.

Il a exprimé par ailleurs sa satisfaction de l’engagement des chefs traditionnels Centrafricains qui se sont engagés à éliminer toutes les barrières qui traînent en arrière la Femme et l’empêche de s’épanouir.

Christian Steve SINGA