Suite à la crise de l’hydrocarbure, l’augmentation du prix de carburant à la pompe, le prix du transport urbain a connu une hausse vertigineuse. Une situation qui est à l’origine des disputes entre les conducteurs de taxis, bus, taxis motos et les passagers. Pour y remédier, le gouvernement a rendu public un communiqué dans lequel les tarifs du transport urbain et interurbain sont désormais fixés.

La population banguissoise est désormais informée sur les différents tarifs de transport urbain et interurbain dans la capitale centrafricaine ainsi que de ses périphéries. Selon un arrêté interministériel, lu sur les ondes de la radio nationale, le prix du taxi collectif dans les centres urbains en jour est fixé à 225 FCFA par personne. Les habitants des zones comme Pk 12, Bimbo, Landja, Cattin doivent payer 300 FCFA. En ce qui concerne les courses ordinaires, toujours selon l’arrêté, le tarif est de 2000 FCFA, la course horaire est de 4.500 FCFA par heure au lieu de 3500 FCFA, et les courses à destination des villes périphériques de Bangui est de 2500 FCFA.

Soulignons que ces prix changent à partir de 21 heures locales. Le transport collectif dans les centres urbains est de 350 FCFA par personne au lieu de 225 FCFA le jour. Du centre-ville vers les communes de Bimbo et Begoua, c’est désormais à 400 FCFA par personne. Et les courses ordinaires pendant ces heures sont fixées à 3000 FCFA, les tarifs des horaires sont quant à elles fixées à 6000 FCFA.

Pour les bus et minibus en transport commun, le prix est de 200 FCFA par personne et les motos-taxi sur un trajet d’au moins 6 Km est de 250 FCFA et 400 FCFA pour 12 Km. Le transport au-delà de ville de Bangui, le prix est de 25F par kilomètre par passager en ce qui concerne les bus et minibus. Par contre 35 FCFA par kilomètre pour un passager de mototaxi. Cette disposition s’applique sur toute étendue du territoire nationale. Les directeurs généraux de la Gendarmerie nationale et de la Police sont chargés d’exécuter cette décision interministérielle.

Notons que depuis cette crise de carburant, les centrafricains ont commencé à payer le transport à un prix élevé au vu et au su des autorités qui ne sont pas intervenues à temps pour règlementer ces tarifs afin de soulager la population qui est spolié et appauvrie.

Christian-Stève SINGA