Une information confirmée par la Minusca lors d’un point de presse à Bangui ce 29 juin 2022, sans indiquer la circonstance de leurs arrestations. Ces derniers ont été transférés à Bangui pour nécessité d’enquête.

Il s’agit de Erick Gbinza et Sébastien Koziné, tous des éléments de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) arrêtés et transférés le 24 dernier à Bangui à la section de recherche et des investigations (SRI) pour nécessité d’enquête.

Ces présumés sont poursuivis pour  crimes contre l’humanité, et association des malfaiteurs. 

C’est une satisfaction du côté des organisations des victimes. Pour Mme Nanette Yandoka, présidente de l’Association nationale d’appui aux femmes victimes de violences, elle se réjouie de cette arrestation et demande que ceux-ci soient traduit afin que la justice soit faite pour atténuer la souffrance des victimes.

Une occasion pour elle de saluer les différents procès sur les graves violences faites aux femmes à la Cour Criminelle et la Cour Pénale Spéciale (CPS).

« Il n’y a que la justice qui peut arrêter les larmes des victimes. Nous demandons que les leaders de ces groupes armés soient arrêtés aussi, puisqu’on a l’impression que ce ne sont que des éléments qui sont en train d’être arrêtés », a souligné Mme Nanette Yandoka, présidente de l’ANAF. Pour l’heure le parquet général ne s’est pas encore prononcé sur cette arrestation.

Soulignons que l’UPC de Ali Daras est à l’origine de plusieurs exactions et des cas de pillages dans la partie Est et Sud-Est de la RCA. Un mandat d’arrêt a été lancé contre lui par la justice nationale et internationale.

Christian Singa