Suite à un climat d’insécurité en Centrafrique provoquée par la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), le président du parti de l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), Anicet Georges Dologuele condamne l’idée de prise de pouvoir par les armes et rejette toute sa responsabilité dans un mouvement armée quelconque.

Le président de l’URCA a profité de cette opportunité pour balayer d’un revers de la main, les accusations portées contre lui de manière voilée par le chef du gouvernement centrafricain Firmin Ngrebada faisant mention de son alliance avec le parti Kwa na Kwa de François Bozizé qui serait le chef de cette rébellion.

Selon Anicet Georges Dologuele, il est le potentiel futur gagnant de ce scrutin présidentiel du 27 décembre prochain, donc il ne peut en aucun cas orchestrer un putsch, lui qui a toujours prôné la démocratie. « En tant que membre de la Coalition de l’Opposition Démocratique (COD 2020), après l’invalidation de la candidature de François Bozizé par la cour constitutionnelle, il a voulu bien soutenir un candidat membre de la COD 2020. C’est ainsi que j’ai demandé à travers une demande devant  tous les membres de notre plateforme à ce que le KNK me soutienne », a-t-il justifié.

Pour le leader de l’URCA, une fois sa demande reçue, le président du KNK l’a convié à Bossangoa pour la signature de cet accord. « Malheureusement deux jours après, on assiste à ce phénomène d’attaque parlant d’une nouvelle rébellion. Alors pourquoi on peut m’associer à cette histoire ? Je ne suis pas partisan de prise de pouvoir par les armes », a-t-il insisté.

Anicet Georges Dologuele se dit surpris par la déclaration du chef du gouvernement Firmin Ngrebada sur les ondes de la Radio nationale que : « François Bozizé et ses alliés politiques vont répondre de leurs actes devant la justice. Ce n’est pas logique et non loin d’être le travail d’un chef du gouvernement », a-t-il rejeté.

Anicet Georges Dologuelé était assisté par Christian Nguenebem, porte-parole du KNK et actuellement  directeur national de compagne, associé de l’URCA selon l’accord qui uni désormais ces deux partis politiques. Ce dernier a lancé un défi à tous de lui prouver que c’est François Bozizé qui serait à l’origine de l’actuelle crise. Christian Nguenebem a aussi précisé qu’il y a des preuves à travers les communiqués signés par les leaders de la CPC qui ne portent aucune signature du président de KNK. 

Cette attaque et contre-attaque médiatique intervient à une semaine de la présidentielle qui s’annonce difficile pour les candidats qui n’ont pas pu signaler tout le territoire pour convaincre les électeurs.

Brice Ledoux Saramalet